OM : Andoni Zubizarreta se lâche enfin sur le Mercato

La philosophie d’Andoni Zubizarreta en terme de recrutement est très simple : en dire le moins possible afin de ne pas révéler la moindre piste. Le directeur sportif espagnol de l’OM a donc suivi sa traditionnelle stratégie en prenant le soin de ne pas trop se prononcer sur le mercato estival du club phocéen en s’attardant toutefois sur la rumeur persistante menant au jeune gardien du Toulouse FC Alban Lafont.

Zubizarreta apprécie vraiment Lafont 

« C'est difficile pour moi de faire une prévision du futur, mais quand quelqu'un commence à jouer en première division à 17 ans, à être titulaire, ça veut dire quelque chose. Après, de dire s'il va continuer à progresser, s'il va entrer en équipe nationale ou non, c'est trop difficile à dire, a glissé Zubizarrera à La Marseillaise avant d’évoquer Steve Mandanda. Je ne fais pas de commentaires sur les joueurs sous contrat ailleurs. Si je dis non sur un nom, un autre nom va sortir. » Concernant le futur de Yohann Pelé, il a été plus clair : « Nous sommes entrain de discuter. Tu dois toujours avoir la possibilité d'avoir un bon n°2, qui te donne la sécurité au moment où tu en auras besoin, poursuit-il. Il doit se sentir important alors qu'il passe beaucoup de temps sur le banc, c'est une question d'équilibre qui est difficile à trouver. On est entrain de parler de tout ça. »

« Evra ? Ça a été une discussion de plus de deux heures et demi avec pizzas »

Enfin, concernant le recrutement estival, il demande du temps. « L’idée c'est de faire du bon travail, de trouver les bons joueurs au vu de nos possibilités. Il y aura peut-être des déceptions, on ne trouvera peut-être notre bonheur qu'au 2e ou au 3e choix, ça a été le cas parfois à Barcelone aussi... S'il arrive un joueur, connu ou pas, les observateurs et supporters diront dès le 1er août s'il est bon ou pas alors qu'il faudrait sans doute attendre en novembre pour tirer un premier bilan, explique-t-il avant d’évoquer enfin les recrues hivernales et plus précisément Patrice Evra. C’est celui avec qui on a le plus échangé. Sa première question a été : Tu pars de Barcelone, pourquoi venir à Marseille ? Ça a été une discussion de plus de deux heures et demi avec pizzas... On a parlé de l’OM mais aussi de foot en général, des idées de jeu. Je peux comprendre ces interrogations de la part d’un joueur qui a déjà une grosse expérience. »

JP

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