FC Nantes : Mercato, Sigthorsson, Harit, Veretout… Les vérités cash de Waldemar Kita

Dans les colonnes de Ouest-France ce lundi, Waldemar Kita s’est longuement confié sur le bilan de la saison du FC Nantes, la formation et le Mercato à venir. Extraits.

Un changement de cap sur la politique du club

« Pour ce qui est des postes ou des joueurs ciblés ? Demandez à Sergio. C’est lui qui commande et je veux garder son respect. Déjà, on va prolonger beaucoup de jeunes et revaloriser leurs salaires. La masse salariale va augmenter et devrait représenter 60 à 70% du budget (45 M€). Garder le staff constitue déjà un effort important (…) Sergio Conceiçao sûr de rester ? Mon principe est très simple dans la vie : tu ne peux pas retenir un joueur, un employé ou un entraîneur qui veut progresser. Je dois donc tout entreprendre pour qu’il progresse avec moi. Je suis convaincu. »

Une vente d’Harit pour financer le Mercato ?

« On n’a pas besoin d’argent aujourd’hui. Ce dont on a besoin, c’est d’une équipe et de joueurs. Mais si un joueur me fait un caca nerveux, je ne peux pas le retenir. »

Le cas Kolbeinn Sigthorsson

« Nous sommes dans une situation très délicate. Le joueur nous appartient, mais il est encore salarié du club turc. Il estime donc ne rien nous devoir puisqu’on ne le paie pas. C’est très vicieux. Il sera là le mois prochain. Il nous demande s’il doit se faire opérer mais rien n’est fait de manière officielle. On tourne en bourricot. »

L’avenir d’Abdoulaye Touré

« Son agent nous mène en bateau. Ça fait six mois qu’on essaie de le prolonger. On ne peut rien faire s’il ne veut pas. »

L’avenir de Valentin Rongier

« Il lui reste trois ans de contrat. On va le prolonger et le revaloriser. C’est un garçon qui n’est pas idiot. Il a vu ce qui s’est passé. Je vous signale que j’ai prolongé son contrat quand il était blessé. Comme Touré. Certains ne sont pas reconnaissants, lui il est. »

La rumeur Jordan Veretout

« C’est un garçon très intéressant. Le premier que j’ai signé professionnel. Il avait 17 ans et demi et je lui avais dit de ne pas partir, mais c’est Sergio qui définira. C’est notre règle. Mais ça a toujours été comme ça. »

Arnaud Carond