PSG : Jérôme Rothen refuse de tirer la sonnette d’alarme malgré la frayeur face à Aston Villa

Malgré la frayeur face à Aston Villa en Ligue des Champions, le PSG ira tout de même en demi-finale de la compétition. Pour Jérôme Rothen, ancien Parisien, ce petit incident n’a rien d’alarmant.

Mardi soir, le Paris Saint-Germain s’est qualifié dans la douleur face à Aston Villa, malgré une défaite 3-2 lors du quart de finale retour de Ligue des champions. Un résultat suffisant pour composter leur billet pour les demi-finales (5-4 sur l’ensemble des deux matchs), mais qui a fait ressurgir chez certains supporters les douloureux souvenirs d’éliminations passées.

Pour Emmanuel Petit, les joueurs du PSG ont « flippé » en seconde période à Villa Park. Une perception d’effondrement mental que Jérôme Rothen, consultant sur RMC, réfute catégoriquement. « Pour moi, ce n’est pas un problème mental ce qu’il s’est passé », a affirmé l’ancien international français dans Rothen s’enflamme, ce mercredi. « Ce serait trop facile de ressasser le passé et de coller cette étiquette à un groupe complètement différent, à part Marquinhos. »

Un simple relâchement, pas un effondrement

Rothen pointe plutôt un excès de confiance, une forme de déconcentration plus qu’une défaillance psychologique. « Quand tu as une avance sur les deux matchs et que tu te sens supérieur – à juste titre –, tu peux avoir un petit excès de confiance », estime-t-il. « Et le début de match donne raison au PSG. Les deux premières attaques, les deux premières frappes cadrées, c’est deux buts. »

Mais ce bon début a rapidement tourné au piège. « Automatiquement, t’en fais un peu moins dans les courses, tu mets moins de vitesse… Après, tu fais un démarrage de deuxième mi-temps où t’es un peu endormi. Tu laisses un peu de place, tu ne te replaces pas comme il faut, tu ne rentres pas dans les duels… Et tu encaisses un but et ça s’enchaîne. »

« Un mal pour un bien »

Pour Jérôme Rothen, ce scénario n’est finalement pas aussi inquiétant qu’il en a l’air. Au contraire, il y voit une leçon salutaire à tirer pour la suite de la campagne européenne. « Le problème, c’est le relâchement et tu ne dois pas l’avoir. Ce n’est pas plus inquiétant que ce qu’il s’est passé, au contraire. Je pense que c’est un mal pour un bien car ils ont vu qu’ils ne pouvaient pas en faire un peu moins », a-t-il conclu.

Pas de naufrage mental donc, selon Rothen, mais un rappel à l’ordre qui arrive au bon moment. Le PSG, averti, sait désormais qu’il ne peut plus se permettre le moindre flottement face à l’élite européenne.