Pour l'ancien Ministre des Sports Thierry Braillard, le rachat de l'OL par John Textor ne ressemble pas à celui des Girondins de Bordeaux par GACP.
Ancien adjoint aux Sports de la Ville de Lyon mais également ex Ministre des Sports, Thierry Braillard était l'invité de l'émission « Tant qu'il y aura des Gones » sur le site Olympique-et-Lyonnais. L'occasion pour l'avocat et proche de Jean-Michel Aulas d'évoquer le rachat du club par John Textor, dont le closing définitif aura lieu le 19 décembre prochain.
Pas franchement surpris par le montage de Textor, qui ne met que 5 M€ de sa poche dans un deal global de près de 800 M€ (« C’est la particularité des Américains qui fonctionnent souvent comme ça »), Thierry Braillard ne redoute pas le même crash que les Girondins de Bordeaux avec GACP puis King Street et Fortress.
« A Bordeaux, les investisseurs étaient venus pour rentabiliser leurs investissements, c’était des fonds de pension. Ils étaient là pour 3, 4 ou 5 ans et ils n’avait pas caché qu’ils revendraient le club une fois qu’ils avaient fait un gap financier (…) Quand tu mets autant d’argent, tu vas vouloir rapidement mettre tes hommes en place. C’était le cas à Bordeaux où les Américains ont dit à Stéphane Martin d’aller voir ailleurs et ont fait appel à une société de chasseurs de tête. A l’OL, il y aura au moins l’assurance Aulas ».
Pour l'ancien Ministre des Sports Thierry Braillard, le rachat de l'OL par John Textor ne ressemble pas à celui des Girondins de Bordeaux par GACP. L'avocat et ancien adjoint aux Sports de Gérard Collomb à Lyon s'explique.
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