PSG : Les trois enseignements à tirer de la victoire à Nice (2-1)

Voici les trois enseignements de cette victoire précieuse pour les parisiens. 

Un PSG plus fébrile défensivement sans réelle sentinelle

Unai Emery avait décider, pour cette rencontre, de se passer de Lassana Diarra ainsi que de Lo Celso, habitués à évoluer au poste de sentinelle. Et ce d'autant plus en l'absence de Thiago Motta. C'est un 4-3-3 qui a été privilégié par le technicien espagnol. Or, le revers de la médaille de ce système est que les parisiens ont été bien plus vulnérables qu'à l'accoutumée cet après-midi. Certes très portés vers l'avant, les parisiens ont laissé beaucoup d'espace dans leur dos. Des espaces très bien exploités par Saint Maximin et Balotelli notamment.

Un coaching gagnant d'Unai Emery

Unai Emery a décidé de faire sortir Draxler dès la 76ème minute, afin de le remplacer par Giovanni Lo Celso. Jusque là rien de bien révolutionnaire. Mais, dans le même temps, Daniel Alves est monté d'un grand pour terminer la rencontre en tant qu'ailier droit. Un repositionnement qui, contrairement à la rencontre face au Real Madrid, a payé. En effet, il s'est transformé en buteur à la 82ème d'une tête parfaitement smashée.

Un spectacle assuré pour la Chine

Ce match était l'occasion de promouvoir la Ligue 1 en Asie, et notamment en Chine. Et au vu de la prestation des parisiens et des niçois, c'est une opération séduction réussie. En effet, le match fut conforme aux attentes : très plaisant à suivre, il y a eu beaucoup d'intensité lors de cette rencontre mais aussi beaucoup de qualité technique. Et ce même en l'absence de Neymar.

Charlie COURRENT