Dans un long reportage qui lui est consacré dans L'Equipe ce vendredi, José Anigo revient sur son travail d'entraà®neur. Màªme si l'interview a été réalisée il y a plus de trois semaines, bien avant que la rumeur Bielsa n'arrive et que l'ancien directeur sportif soit vraiment placé sur la sellette, l'intéressé laissait déjà entendre que l'homme avait des envies d'ailleurs.
« J'aurais préféré commencer par un petit club »
« Celui qui a entraà®né à l'OM est immunisé contre tout ce qui peut exister dans le foot, le bon comme le mauvais. C'est aussi une manière intéressante de se former, de se forger une carapace », glisse l'intéressé qui aurait aimé faire ses gammes avec plus de quiétude : « Si j'avais eu le choix, j'aurais préféré commencer par un petit club. »
« Ailleurs, ce serait beaucoup moins dur »
Conscient qu'il exerce le plus dur métier du monde mais aussi « le plus beau », Anigo laisse transparaà®tre son souhait d'un exil loin de l'OM : « Ce serait beaucoup moins dur. J'aurais la charge affective en moins et peut-àªtre beaucoup plus de recul sur les choses (”¦) Les gens que je croise tous les jours me parlent de l'OM, de l'OM, de l'OM. Je suis un enfant d'ici. Cette proximité en devient presque étouffante (”¦) C'est de la passion, dont j'ai toujours eu du mal à me détacher. Mais il faudra que je le fasse un jour parce que ma vie ne peut àªtre qu'ici – ma vie d'homme, en tout cas », balance-t-il, philosophant sur la pression et la « durée de vie limitée » d'un coach dans ce club : « Parfois, j'envie chez certains de les voir travailler avec autant de tranquillité. Est-ce que je voudrais travailler comme eux, ici ? Ce serait l'idéal ! Mais ce n'est pas possible. »
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