Se faisant discret ces derniers temps, l'ancien directeur sportif a accordé un entretien à France Football ce mardi. Sa nouvelle vie à venir, son départ, Labrune, Bielsa”¦ Anigo lâche ses vérités.
« J'aurais pu rester, Bielsa le voulait »
« Je sais que je vais en baver de me tenir éloigné de ce club. Mais j’en avais trop besoin. J’aurais pu rester, car Bielsa le voulait. J’avais d’ailleurs commencé à travailler avec lui. Il était venu deux fois à la maison pour discuter de son projet et de ses principes. Je lui ai expliqué les raisons de ma décision. Il a vite compris, car il s’agissait d’un choix vital. Je ne pouvais, par exemple, plus rester dans ma maison depuis le drame que j’ai connu (ndlr : l’assassinat de son fils Adrien en septembre dernier) », a-t-il notamment fait savoir. « J’ai fait ma vie à l’OM. Alors, certes, je suis encore salarié. Mais ce petit fil qui me relie toujours au club est une perfusion. Et si un beau projet arrive, j’arrache tout de suite cette perfusion», assène Anigo, qui ne veut plus àªtre rappelé au chevet de son club de toujours.
« J'ai carte blanche pour trouver le futur Valbuena »
Ses relations avec Vincent Labrune ? Aussi bonne qu'avec Bielsa ! « Vincent ne m’a pas mis dehors. C’est moi qui l’ai décidé. Et si j’en ai pris autant dans la gueule, ce n’est pas de la faute de Vincent, mais plutôt d’anciens de l’OM qui ont essayé de se venger en faisant croire que j’étais celui qui empàªchait tout le monde de bosser. » Quant à son nouveau rôle en Afrique, à§a le fascine déjà : « J’ai carte blanche pour trouver le futur Valbuena. Je suis encore assez barjot pour aller là où les autres ne vont pas trop. Je vais me manger de l’avion et de la poussière, mais je vais me régaler. Ce ne sera pas des vacances, car aller à l’aventure au Nigeria, à§a peut àªtre plus dangereux et risqué que de diriger une équipe de L1. »
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