Rejoindre
Pour le bonheur d'en rire, la rédaction de « But ! Football Club » a livré son classement des cinq pires coups de l'histoire.
1. Arthur Moses (1997-2000)
Les supporters se sont longtemps demandé ce que l'attaquant ghanéen faisait à Marseille. Il n'était pas grand, pas rapide, pas technique et n'avait aucun sens du but. Finalement, la justice s'est chargée de faire la lumière sur son cas : son transfert du Fortuna Dusseldorf à l'OM à l'issue d'un montage financier avec une troisième partie a permis à des intermédiaires de récupérer des rémunérations occultes. Soulagement : certaines personnes ont au moins pris du plaisir avec lui ! Tellement mauvais que le club a mis trois ans à s'en débarrasser”¦
2. Koji Nakata (2004-05)
Bien sûr, tout le monde se souvient de cette incroyable passe dans le vide, sur le terrain enneigé de Geoffroy-Guichard, alors que le ballon avait déjà quitté ses pieds. Mais ce qu'il y a de délicieux, c'est l'avant-match, et la confiance qui habitait aussi bien le latéral gauche japonais et que son entraà®neur, Philippe Troussier, qui avait le forcing pour l'avoir. “Je suis pràªt, je me sens capable de jouer 90 minutes. Bonjour la France !”, avait plaisanté le joueur avant sa première sous le maillot blanc, dans le Chaudron. “Techniquement, tactiquement, mentalement et physiquement, j'ai envie de dire qu'il est OK”, avait surenchéri son coach. On a vu, merci. Sayonara !
3. Charley Fomen (2009-11)
A l'été 2009, l'Olympique de Marseille bataille avec l'A.S.Saint-Etienne pour attirer le latéral gauche du futur, le Camerounais Charley Fomen. Les Phocéens l'emportent et ont pour ambition d'en faire le successeur de Taye Taiwo. Mais dès la préparation, Didier Deschamps, tout juste arrivé, l'écarte du groupe, le jugeant pas encore au niveau. Premier accroc. Fomen passe donc une saison en réserve puis une autre en pràªt à Dijon. Visiblement, le niveau n'est toujours pas élevé. Alors il est vendu à Clermont, où il reste deux ans. Mais màªme les Auvergnats ne le trouvent pas au niveau. Du coup, le latéral gauche du futur éblouit aujourd'hui les supporters de”¦ Hafnarfjà¶rdur, en Islande”¦
4.Christian Gimenez (2005-06)
Nous sommes à l'été 2005 et l'OM de Jean Fernandez, en reconstruction, tente le pari Christian Gimenez, un goléador argentin aux stats hallucinantes (111 buts en 146 matches) avec Bâle. On se dit alors qu'il ne pourra pas faire pire que la doublette Luyindula-Bamogo. Erreur”¦ Pourtant, Gimenez marque un joli but de la tàªte pour son premier match, contre Ajaccio au Vélodrome (1-1). Dans la foulée, il affirme que la devise du club, “Droit au but”, lui va comme un gant. Bien vu : il ne marqua qu'un seul autre but, comme Metz en Coupe de France”¦
5. Saber Khalifa (2013-14)
En passant d'Evian à Marseille, l'attaquant tunisien s'est métamorphosé. Mais pas dans le bon sens. En Haute-Savoie, il se faisait Khlifa, marquait des buts du milieu de terrain (contre Nice) et était l'un des avants-centres les plus convoités de L1. En Provence, il s'est transformé en Khalifa, l'homme qui tire sur le gardien à un mètre du but et qui se prend la tàªte après chaque action manquée, et dieu sait s'il y en a eu. à‰tonnamment, Vincent Labrune n'a pas attendu d'avoir l'avis de Marcelo Bielsa pour l'expédier ailleurs”¦
Auraient mérité de figurer dans ce Flop 5 (liste non-exhaustive) : Torrisi, Berizzo, Dobrovolski, Morientes, Samassa, Erbate, Arrache, Gragnic, Mendoza, Dill”¦
R.N
