Scène insolite en toute fin de match lors de la CAN 2025 : Samuel Moutoussamy, ancien du FC Nantes (169 matchs) et milieu infatigable de la RD Congo, a quitté la pelouse sur civière… non pas à cause d’une blessure grave, mais pour se plier à une règle arbitrale méconnue. Une histoire à la fois cocasse et mémorable, qui en dit long sur la tension de l’instant et l’importance de chaque détail en compétition internationale.
Un match tendu et une victoire précieuse de la RDC
La RD Congo a parfaitement lancé son aventure à la Coupe d’Afrique des nations. Mardi, face à une solide équipe du Bénin, les Léopards ont décroché trois points essentiels grâce à un court succès, 1-0, au terme d’une rencontre nerveuse et engagée. Cette victoire place idéalement la RDC avant son prochain défi, un choc annoncé contre le Sénégal, et laisse déjà présager une suite de compétition électrique.
Moutoussamy frappé de crampes en fin de match
Dans ce contexte tendu, où chaque balle compte, Moutoussamy a livré une prestation à l’image de sa réputation : généreuse, à l’effort continuel. Mais, à la 90e minute passée, l’international congolais – épuisé par l’intensité – s’effondre, victime de crampes violentes. Le problème, c’est que la RDC a alors déjà utilisé tous ses remplacements, impossible donc de procéder à un échange.
Allongé sur la pelouse, soigné par le staff médical, Moutoussamy se prépare à rejoindre ses partenaires et demande seulement un peu d’eau pour reprendre sa place. Mais l’histoire va prendre une tournure pour le moins surprenante.
Une règle arbitrale méconnue au cœur de l’incident
L’arbitre s’approche, catégorique : pour avoir été soigné sur le terrain après autorisation du corps médical, le joueur doit immédiatement quitter l’aire de jeu, soit en marchant, soit sur civière si elle a été appelée. Si cette consigne n’est pas respectée, le règlement est formel : il s’expose à un avertissement pour comportement antisportif.
Or, Moutoussamy avait déjà été averti plus tôt, et un deuxième carton jaune aurait signifié l’exclusion. Face à l’intransigeance de l’arbitre, il n’a alors d’autre choix que d’obtempérer, bon gré mal gré : « J’ai dit à l’arbitre que je n’avais qu’une crampe au mollet. J’allais boire une petite bouteille d’eau et retourner sur le terrain, pas besoin de la civière. Mais il m’a dit: ‘Si, si, tu dois monter sur la civière sinon je te mets un carton jaune’. J’en avais déjà un, donc je n’ai pas trop réfléchi… C’est un petit point du règlement que je ne connais pas, sûrement. »
Grande figure du FC Nantes puis de Sivasspor avant son arrivée à l’Atromitos Athen en Grèce, Moutoussamy n’est pas du genre à se laisser perturber longtemps par l’imprévu. Après sa mini-odyssée sur la civière, le milieu congolais a pu revenir en jeu pour défendre chèrement les dernières minutes et préserver la victoire de son équipe.
Un épisode qui rappelle l’importance du détail
L’incident aurait pu tourner au vinaigre pour la RD Congo, tant le moindre avertissement, la moindre absence, peuvent peser lourd dans une compétition aussi relevée. À l’approche d’un face-à-face décisif contre le Sénégal, cette scène rappelle combien la CAN est aussi affaire de rigueur, de gestion de l’effort… et parfois, d’une pointe d’absurde réglementaire.
Désormais, la RDC poursuit sa route vers les sommets africains, soulagée d’avoir conservé intact l’apport de son milieu relayeur. Et si la règle a surpris tout le monde, elle aura au moins permis un sourire, au cœur d’un match sous tension et d’un tournoi toujours riche en histoires inattendues.
🇨🇩 Moutoussamy est trop divertissant
— Said Amdaa (@SaidAmdaa) December 23, 2025
Il s’est levé pour s’allonger sur la civière. Une fois hors du terrain, il s’est relevé comme l’Undertaker prime de la civière et est rapatrié en courant 😭😭😭
C’est un flagrant délit d’arnaque à l’assurance maladie ça mdrrrrrrrrrr pic.twitter.com/WU3T2H1nRB












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