PSG : les 5 enseignements de la victoire face à l’OGC Nice (1-0)

Voici ce qu'il faut retenir de ce Paris aux deux visages, flamboyant pendant près d'une heure et poussif par la suite.

1. La bonne série continue màªme si”¦

Avec la victoire de l'OM la veille face au FC Nantes (2-0), le Paris Saint-Germain avait la pression face à l'OGC Nice. En s'imposant au Parc des Princes et en recollant à un point de son grand rival. Au-delà du plan comptable, c'est la qualité de jeu de l'équipe de Laurent Blanc pendant une grosse heure qui est à souligner. Par la suite et comme trop souvent cette saison, les Franciliens ont décliné physiquement, affichant leur autre visage laborieux. La faute à un gros match européen en milieu de semaine. L'essentiel est néanmoins assuré avec cette 9^e victoire de rang toutes compétitions confondues.

2. Zlatan Ibrahimovic, trois mois plus tard”¦

S'il dit àªtre toujours gàªné par son talon, Zlatan Ibrahimovic monte en puissance. Auteur d'un enchaà®nement sublime dans la surface de réparation conclu par une frappe sur le poteau de Hassen (10^e), le Suédois a été récompensé d'un but sur penalty. Son 6^e en Ligue 1 de la saison. Son premier depuis quasiment trois mois puisque Zlatan n'avait plus marqué depuis le 31 août et la victoire 5-0 face à Saint-Etienne. Au-delà de à§a, on l'a vu réaliser plusieurs belles combinaisons avec Edinson Cavani avec qui il a partagé la pointe ce samedi dans un 4-3-3 hybride à deux pointes et sans ailier gauche. Moins en vue sur la fin.

3. Un gros milieu pendant une heure”¦

Si on pouvait craindre le pire de l'absence de l'inestimable Marco Verratti, le trio Motta – Matuidi – Pastore a fait le boulot avec sérieux, asphyxiant l'entrejeu nià§ois et récupérant le ballon très haut. Symbole de cet investissement total : Thiago Motta, ménagé en milieu de semaine, et Javier Pastore ont largement passé la barre des 100 ballons joués et récupérés un nombre important de ballons (respectivement 19 et 10 !). L'entrée d'Adrien Rabiot à l'heure de jeu a un peu déséquilibré le trio. Sans doute pas un hasard si Motta a décliné peu après l'heure de jeu”¦

4. La revanche des joueurs critiqués

Très critiqué ces dernières semaines, Thiago Silva a montré qu'il était toujours « le Monstre ». Fort en gueule ”¦ Et dans ses interventions. Lui aussi pointé du doigt suite à son passage chez les Bleus et hors du coup en début de match, Lucas Digne est monté en régime au fil des minutes. Réalisant de nombreuses montées rageuses et d'excellents centres. Enfin, màªme s'il a oublié Jordan Amavi et que à§a aurait pu coûter cher (76^e), Serge Aurier a sans doute réalisé le meilleur match de sa saison au Parc des Princes.

5. Merci Salvatore !

S'il n'a pas eu beaucoup de boulot, Salvatore Sirigu a fait preuve de beaucoup de concentration pour capter une tentative d'Alassane Pléa alors que le score était encore de 0-0 (7^e) puis pour s'interposer devant Jordan Amavi (76^e), oublié au second poteau. En fin de partie, quand Paris a reculé sur le terrain, sa présence était importante”¦ L'Italien s'est également fendu d'une analyse très juste face aux micros au coup de sifflets final : « En deuxième mi-temps, on n'était pas lucide au niveau physique mais je suis quand màªme satisfait du résultat. Ce que je retiens malgré tout, c'est qu'on a bien maà®trisé en première mi-temps », a-t-il notamment glissé.