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Les hommes de Marcelo Bielsa se sont imposés sur leur pelouse (2-1) pour le compte de la 12e journée de championnat, mais les Nordistes n’ont pas grand-chose à se reprocher.
Ces Sang et Or n’ont peur de rien
La diffusion du match à une heure de grande audience, l’accueil du Vélodrome… Tout au long de la semaine, certains observateurs craignaient que le contexte ne paralyse la jeune classe nordiste. Ce fut le cas… dix minutes. Une fois le but encaissé, les coéquipiers de Baptiste Guillaume ont crânement joué leur chance, se montrant màªme plus dangereux que leur adversaire avant la pause. L’insouciance de la jeunesse a vaincu la pression.
Un style de jeu qui s’affirme
Comme face au PSG et comme à Toulouse, le RC Lens a mis en pratique ce qui ressemble de plus en plus à son identité de jeu réelle. Les hommes d’Antoine Kombouaré défendent beaucoup mais sont capables de remonter le ballon très rapidement, avec un jeu vertical qui ne leur demande que trois ou quatre passes vers l’avant. Ces contre-attaques supersoniques ont mis au supplice l’entrejeu marseillais en première mi-temps.
à‰normes Chavarria et Guillaume
Antoine Kombouaré avait surpris en sacrifiant Alharbi El Jadeyaoui, excellent la semaine dernière à Toulouse, pour aligner une attaque composée de Pablo Chavarria et Baptiste Guillaume. Le premier, souvent seul face à l’arrière-garde phocéenne, a été énorme dans la conservation et la remontée du ballon. Quant au jeune Belge de 19 ans, il a inscrit un but et failli offrir une passe décisive à Wylan Cyprien après un festival côté gauche.
Les coups de pied arràªtés, point faible lensois
C’est sur corner que Nicolas N’Koulou ouvre la marque. C’est sur corner que l’OM se crée sa meilleure occasion de la première période, une tàªte d’André Ayew dégagée sur sa ligne par Cyprien. Ces deux exemples illustrent le manque d’assurance de la défense nordiste sur coups de pied arràªtés. Un domaine que les partenaires de Valentin Belon, pas toujours serein sur ses sorties, ont un besoin urgent de travailler.
Romao, le tournant du match ?
Rien ne sert de revenir sur les décisions de l’arbitre M. Varela. Mais de nombreux supporters Sang et Or regretteront sans doute que le directeur de jeu n’ait pas osé sortir le carton rouge dès la 24e minute pour le milieu de terrain phocéen Alaixys Romao, qui avait grossièrement retenu Pablo Chavarria alors que celui-ci filait au but. L’international togolais sera finalement exclu… une heure plus tard. Cela change tout.
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