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Désormais prétendante régulière aux places de tàªte, l’ASSE a-t-elle les moyens de redevenir un cador du club, comme les nostalgiques de l’époque de 1976 en ràªvent ?
En tout cas, un joueur de l’effectif semble avoir les pieds sur terre sur le sujet. Dans les colonnes de l’Equipe, Fabien Lemoine calme largement l’optimisme qui pourrait régner chez certains. « Il faut dire les choses : le club ne peut plus refaire ce qu’il a réussi en 1976. Il n’a pas l’effectif car il n’a pas assez d’argent. On va essayer de réécrire notre histoire à notre échelle. (…) Les gens pensant qu’à partir du moment où on joue dans le cinquième championnat européen, on doit aller en mettre cinq à Karabagh. Or, j’ai été surpris par les salaires des Azéris. Bien que pas très connus, ils gagnent beaucoup plus que nous. Pareil pour ceux de Dnipropetrovsk. Et nous n’avons pas tant d’internationaux que cela. Ca signifie que l’ASSE a ses limites. »
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