L’enquàªte est en cours au sujet des attentats suicides commis vendredi soir aux abords du Stade de France, en marge de la rencontre amicale France – Allemagne (2-0). Certains éléments parfois contradictoires commencent à fuiter. Ainsi, alors que le Wall Street Journal affirmait hier que les terroristes possédaient des billets pour rallier les tribunes du Stade de France, L’à‰quipe affirme l’inverse ce dimanche.
« À 21h05, le premier criminel tente sa chance dans le secteur Est, le second dans le secteur Nord. Ils veulent rentrer. À deux reprises, l'un et l'autre se voient refuser poliment mais fermement par l'agent de sécurité l'accès au stade : ils ne possèdent pas de billet d'entrée, contrairement à ce qu'avanà§aient plusieurs médias étrangers. Si cela avait été le cas, ils n'auraient sans doute pas pu aller beaucoup plus loin que le second filtre de toute faà§on. (”¦) Refoulés, les deux kamikazes vont se faire sauter à trois minutes d'intervalle. Objectif de ce plan B : provoquer la panique dans les tribunes, inciter les spectateurs à sortir, notamment vers le RER B, à proximité du McDonald's, là où les attendait sans doute leur complice, qui a actionné son dispositif à la mi-temps. »
Les organisateurs ont sans doute pris la bonne décision en cantonnant les spectateurs dans l’enceinte du Stade de France jusqu’au terme de la partie.












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