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Voici les trois raisons de ne pas lâcher.
L'argent, le nerf de la guerre
Les Canaris n'ont pas de problèmes d'argent. Bien au contraire. En 2013-14, le FCN a màªme fini avec un bénéfice d'exploitation de quelques milliers d'euros. Et Waldemar Kita n'a pas eu à investir au dernier Mercato, la FIFA ayant interdit le club de recrutement cette année. Mais l'intersaison 2015 s'annonce différente. Pour recruter, il faudra des moyens. Moyens qui ne peuvent s'obtenir que par des ventes de joueurs”¦ Ou un bon classement. Entre une 7e et une 14e place, il y a près de 5 M€ de différence rien que sur la prime de classement.
Au-delà de à§a, si Nantes peut prouver qu'il a l'étoffe pour revenir en Europa League à moyen terme, il faut déjà àªtre en mesure de revenir dans la première moitié de tableau. Pour les joueurs, cela représente une prime pécuniaire. Vu les salaires pratiqués à Nantes (45 000€ brut par mois maxi), ce n'est pas un paramètre négligeable.
Un Mercato à préparer
Si les avenirs de Serge Gakpé (qui a signé au Genoa) et Vincent Bessat sont scellés, d'autres éléments comme Jordan Veretout, Issa Cissokho ou Papy Djilobodji sont aussi susceptibles de s'en aller s'ils ont de belles offres. Pour avoir des propositions, il n'y a pas de secret. Il faut àªtre performant. Pour rester dans le projet nantais, il faut l'àªtre aussi. L'été prochain, les places au FC Nantes seront chères. Surtout que Waldemar Kita aura à nouveau le droit d'investir sur les secteurs de jeu déficitaires comme l'attaque ou le milieu de terrain.
Certains joueurs comme Rémi Gomis ou Lucas Deaux jouent très gros, le club cherchant un joueur dans leur secteur de jeu. En attaque, il y aura sans doute du mouvement. Aux jeunes comme Yacine Bammou ou Georges-Kévin Nkoudou de se battre pour rester en bonne place dans les plans du coach. Individuellement, les enjeux sont importants.
Les Nantais ont encore de gros matchs à disputer
Avec 40 points, le FC Nantes n'est pas encore mathématiquement sauvé màªme si à§a ne saurait tarder. Mais il est aussi possible que la bande à Der Zakarian connaisse un gros trou d'air vu le calendrier. En effet, les Canaris vont disputer 4 des 7 matchs restants de la saison contre des équipes du Top 6. Un calendrier très compliqué qui commencera ce week-end avec un déplacement à Saint-Etienne et la semaine prochaine avec la réception de Marseille. Les autres matchs difficiles seront la réception de Paris (35ème journée) et un déplacement à Bordeaux (36ème). Il faudra donc rester sérieux pour ces échéances importantes.
