Initialement, Jean-Michel Aulas avait prévu de revoir son meneur de jeu en mars pour évoquer une éventuelle extension de bail d'un an ou plus. Mais rien n'indique que ce sera effectivement le cas. Hier, au moment de ses vÅ“ux à la presse, JMA a reconnu avec une pointe d'agacement ne pas tout comprendre de l'ancien Bordelais.
Un défaut de structure d'accueil à l'OL ?
Quant au clan du joueur, interrogé dans So Foot, il a laissé transparaà®tre quelques reproches. Ainsi, Maà®tre Didier Poulmaire, son avocat, estime que la gestion lyonnaise n'était pas des plus professionnelles : « Pour moi, l’histoire de Yoann et ce qui s’est passé à l’OL, c’est aussi l’illustration que le football franà§ais doit encore progresser, à l’image de ce qui se fait dans les très grands clubs en Espagne ou en Angleterre, dans la gestion de situations atypiques avec de très gros enjeux mediatico-économiques », explique-t-il, pointant du doigt le défaut d'une cellule d'accueil au moment du transfert du joueur en 2010.
« En France, les infrastructures restent familiales »
« à‡a m’a frappé lors de discussions informelles avec Manchester City à l’époque, j’ai été accueilli par toute la direction du club qui m’a par exemple expliqué qu’ il y avait une cellule de 4 personnes juste pour se charger de l’arrivée et de l’intégration des joueurs étrangers dans le club. Tout est fait pour intégrer au mieux les joueurs, tant sur le plan humain qu’économique. Màªme si l’OL est peut-àªtre le club le plus avancé avec Paris de ce point de vue. Mais en France, les infrastructures sportives restent encore assez familiales. Quand Yoann arrive à Lyon, il y a peut-àªtre des jalousies, des frustrations, des mouvements d’humeur, parce qu’on ne comprend pas ce garà§on », commente l'avocat, qui dénonce des critiques « à l'intérieur du club, à la périphérie du club et dans les médias locaux ».
Lacombe habillé pour l'hiver
Et concernant les critiques en interne à l'OL, le conseiller de Gourcuff pointe clairement du doigt le rôle de Bernard Lacombe : « Si tu as dans les clubs des gens très influents qui vivent très mal des situations, il faut qu’ils viennent aux réunions et aux moments prévus pour résoudre les problèmes quand ils surviennent. C’est trop facile d’avoir le rôle d’observateur critique(”¦)Au début, j’ai appelé Bernard Lacombe l’année dernière et on a réussi à nouer un début de dialogue, mais je ne l’ai jamais vu à toutes les réunions que j’ai eues avec Jean-Michel Aulas pendant les quatre dernières saisons. »












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