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Focus.
1. Un registre qui n'est pas sans rappeler Chamakh ou Diabaté
Aligné en pointe haute du 5-2-3 ou plutôt du 3-4-3 mis en place par Willy Sagnol, l'international scandinave a surtout fait office de pivot. Un rôle ingrat, dans le registre de ce que pouvaient faire un Marouane Chamakh ou un Cheick Diabaté et qui explique les statistiques délicates de Thelin, qui a touché 26 ballons, en a perdu 14 et n'a réussi que 60% de passes. Son travail de sape a néanmoins permis d'ouvrir des brèches à Thomas Touré qui en a profité pour se distinguer.
2. Cinq tentatives, trois tàªtes, une occasion”¦
Devant les buts, ce n'est pas sur ses 90 premières minutes qu'on pourra le juger. Face à Bastia, Thelin a tenté cinq fois sa chance. Dont trois fois sur des tàªtes non cadrées où il a pris le meilleur sur ses vis-à -vis. Sa seule véritable situation de but, il se l'est créé à la 59e minute en profitant d'une déviation parfaite de Nicolas Maurice-Belay. S'il a montré qu'il n'était pas maladroit de ses pieds sur le contrôle orienté, le Suédois s'est malheureusement empalé sur Jean-Louis Leca, bien sorti à ses devants.
3. Il a déjà énervé des défenseurs”¦ Et mis un coup de coude
C'est sûr, le robuste Suédois va en embàªter plus d'un ! Outre sa grande taille et ses immenses compas qui lui permettent de s'envoler très haut dans les airs, Kiese Thelin est également un joueur très physique. Touché au visage sur un coup de coude du Bordelais – qui a d'ailleurs été sanctionné d'un carton jaune pour à§a (44e) – , Franà§ois Modesto sait de quoi on parle. Le fait que Sébastien Squillaci soit allé lui mettre un taquet punitif à la mi-temps montre qu'il agace déjà ”¦
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