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Ces deux dernières années, Clément Grenier n'a pas été épargné par le blessures, au point de manquer la Coupe du monde au Brésil. S'il a depuis réussi à revenir à un niveau de jeu très honorable, le milieu de terrain de l'OL avoue avoir énormément souffert de cette période et n’a pas tout évacué.
« J’aurais aimé avoir le soutien de personnes du club »
« J'ai vu le bout du tunnel, mais j’ai encore des rappels. J’en ai parlé avec d’autres joueurs : il est difficile d’évacuer ces longs moments de doute, de douleur physique et mentale. Je ne suis pas fragile, je suis juste de temps en temps en doute. L’accumulation des choses m’a fait très mal, physiquement et moralement. A ce moment, j’ai eu envie d’arràªter. J’avais la tàªte dans le sac. J’aurais aimé avoir le soutien de certaines personnes au sein du club, analyse-t-il sans fard dans L'à‰quipe. J’ai eu une grosse déception, ils le savent, on en a discuté. J’aurais aimé qu’on m’accompagne un peu plus, qu’on me soutienne et qu’on arràªte de raconter des conneries dans la presse. J’avais envie de mots de soutien, pas qu’on rappelle mon passé révolu. J'ai lu des choses bizarres qui n’étaient pas liées au moment présent. On m’a enterré. Il faut àªtre clair : quand j’ai eu le staphylocoque et que je ne pouvais plus jouer au foot pendant trois mois, oui, je suis sorti, j’en ai profité, et je ne le regrette pas, cela m’a aidé à surmonter. Si on parle de à§a, oui, dix fois oui. Je l’accepte, et je l’assume. J’étais en souffrance, il fallait que je trouve du plaisir ailleurs. »
