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Questionné sur ce problème de la formation nantaise, le directeur du centre Samuel Fenillat a livré les raisons, qui, selon lui, expliquent ces difficultés :
« Il y a plusieurs facteurs. Peut-àªtre que dans les profils qu'on recrute, on prend des joueurs trop adaptés au jeu « à la nantaise ». On n'a pas dans notre formation des joueurs au profil différent, des Ronny Rodelin ou des Yacine Bammou, qu'on va chercher ensuite en post-formation. On a du mal à se projeter sur des joueurs offensifs de 13-14 ans. Et puis, il ne faut pas oublier que màªme sur des attaquants de 13-14 ans, il y a souvent des sommes très importantes en jeu : 100 000, 200 000€ voire beaucoup plus ! Aujourd'hui, on ne rentre pas dans cette politique là parce qu'on n'en a pas les moyens », a rappelé, sur France Bleu Loire Océan, l'éducateur.
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