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A la veille de la réception du Toulouse FC (dimanche, 14 heures), l'attaque des Verts interpelle à plus d'un titre. Décryptage.
1. Un manque de poids qui inquiète
On en revient toujours au départ de Brandao qui n'a pas été compensé mais l'ASSE ne manque-t-elle pas aujourd'hui d'un vrai travailleur devant ? D'un point d'ancrage pour aller au mastic dans les charnières centrales adverses et distribuer quelques coups ? Actuellement blessé, Mevlüt Erding est un joueur de série. Pour àªtre efficace, le Turc a besoin d'àªtre en confiance et d'une équipe derrière lui pour le servir. Il n'est pas un joueur de combat comme l'était le Brésilien. La « recrue » Ricky Van Wolfswinkel ne l'est pas plus. Certes, le Néerlandais est largement plus adroit que Brandao mais il n'aime pas trop le duel et, dans le jeu stéphanois tel qu'il est faà§onné aujourd'hui, c'est clairement un handicap.
2. Des coups de pied arràªtés moins décisifs
L'an dernier, la réussite offensive des Verts était en grande partie liée aux coups de pied arràªtés. Cette année, sur les dix buts du club, seuls trois l'ont été sur phase arràªté. Le penalty d'Erding à Guingamp (1e journée), le coup-franc de Gradel face à Reims (2e journée) et le C.S.C de Jean-Jacques Pierre lors d'ASSE-Caen (5e journée). Première constatation, les bons joueurs de tàªte stéphanois n'ont pas trouvé la mire. Lors de l'exercice 2013-14, le duo Perrin – Bayal avait trouvé huit fois le chemin des filets (dont sept buts pour le capitaine !). Toujours des coups de pied arràªtés. Un manque de réussite qui veut dire beaucoup”¦
3. Un problème de liant entre le milieu et l'attaque
Si l'attaque des Verts peine à faire trembler les filets, c'est aussi parce qu'il manque un relai au milieu de terrain entre la ligne de récupération Clément – Lemoine et la pointe. Mais également parce que les joueurs de couloir sont moins performants depuis quelques matches (Mollo et Monnet-Paquet en tàªte !). Exception faite de Max Gradel, seul joueur offensif à tenir son rang. Lorsque son équipe joue en 4-2-3-1 comme ce fut le cas face à Dnipropetrovsk, Christophe Galtier a du mal à trouver un meneur de jeu valable. Renaud Cohade force sa nature dans ce registre, Benjamin Corgnet est hors de forme et revient tout juste de l'infirmerie. Enfin, le jeune Allan Saint-Maximin (17 ans) promet beaucoup mais cette lourde responsabilité ne doit pas lui incomber tout de suite.
4. Romain Hamouma comme un symbole
Autre point de comparaison tangible : le cas de Romain Hamouma, fer de lance offensif des Verts depuis le départ de Pierre-Emerick Aubameyang. Actuellement blessé, l'ancien Caennais a raté son début de saison (1 passe décisive). Or, sur les 12 premiers matchs de l'exercice 2013-14 ainsi que sur les matches plus importants de la fin de saison dernière, le natif de Lure avait fait parler les statistiques. A màªme époque l'an dernier, il en était déjà à cinq réalisations pour deux passes décisives.
5. Personne ne tire la sonnette d'alarme
Dans les discours des joueurs et de l'entraà®neur de l'ASSE, personne ne s'inquiète vraiment du manque d'allant offensif de l'équipe. « Les gens pessimistes disent que l’on ne marque pas. Je veux rester optimiste en constatant que l’on se créé des situations, ce qui est important », lâche Christophe Galtier après le nouveau match nul de son équipe face à Dnipropetrovsk (0-0). Màªme son de cloche du côté de son capitaine Loà¯c Perrin : « La situation ne m'inquiète pas. Si on ne se procurait pas d'occasions, là je m'inquiéterais. Actuellement, on joue de malchances ou on ne fait pas forcément le bon geste. » S'inquiéter, c'est peut-àªtre (sans doute !) la meilleure faà§on de prendre le problème à bras-le-corps, non ?
A.C
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