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Deux de nos journalistes fin connaisseurs des Verts débattent sur le thème. Extraits :
« Ses choix sont rarement offensifs mais les résultats parlent pour lui »
Galtier n'est pas Jean Fernandez, mais s'il fallait le taxer soit d'entraà®neur offensif soit d'entraà®neur défensif, on opterait quand màªme plus pour la deuxième solution. Ses choix sont rarement offensifs, surtout à l'extérieur, et on l'a encore vu la semaine dernière en Azerbaà¯djan où le coach des Verts a joué le 0-0 en fin de match en remplaà§ant Erding par Lemoine puis Cohade par Diomandé. On l'a aussi vu à Amiens, contre Lens, avec son onze de départ : un milieu Diomandé- Lemoine-Cohade, ce n'est pas vraiment l'idéal pour faire du jeu, màªme si c'est sur une action initiée par Cohade et conclue par Lemoine que les Verts ont finalement forcé la décision. Les résultats parlent pour “Galette”, pas question donc de remettre en cause sa qualité de technicien. Depuis cinq ans qu'il est là , l'A.S.S.E. est passée de la 17e place de la L1 à la 5e, puis la 4e, avec une victoire en Coupe de la Ligue et un retour sur la scène européenne cette saison. Le bilan chiffré, c'est celui-là , et il est très bon ». Laurent Hess
« Il a plusieurs circonstances atténuantes »
« Non, ou alors il a quand màªme plusieurs circonstances atténuantes tout à fait justifiables. La première, c'est que, depuis le début de saison, ses Verts ne sont pas épargnés par les blessures. En ce moment sont à l'infirmerie Romain Hamouma, Loà¯c Perrin et Kévin Théophile-Catherine. Sont dans des formes plus ou moins satisfaisantes BenjaminCorgnet et Paul Baysse. Dans ces conditions, le coach est obligé de faire des choix qui se ressentent dans le liant de son jeu. Autre facteur : l'enchaà®nement des matches et des longs déplacements. Entre le voyage à Karabük en Turquie et celui à Bakou en Azerbaà¯djan, l'A.S.S.E. a déjà cumulé 12.000 km sur sa carte “grand voyageur”. Avec l'obligation d'enchaà®ner trois jours plus tard avec un match de championnat qu'elle n'a, pour l'instant, jamais perdu. Tout cela engendre de la fatigue, oblige à desserrer la bride aux entraà®nements et forcément à moins travailler collectivement lors des séances.Enfin, il ne faut pas non plus négliger le traumatisme parisien de la fin du mois d'août. Dans sa jeune carrière d'entraà®neur, Christophe Galtier n'avait jamais pris une telle raclée (0-5). Actuellement, et avant deux matches compliqués (Bordeaux, Marseille), le compteur point tourne. Que demander de plus à une équipe qui joue tous les trois jours ? » Alexandre Corboz
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