OM : les 5 enseignements de la victoire contre Rennes (3-0)
Voici ce qu’il faut retenir de la prestation des hommes de Marcelo Bielsa, désormais leaders de Ligue 1.
Un OM pas si serein pendant une heure
L’entrejeu breton, très agressif, a quasiment pris le dessus sur celui de Marcelo Bielsa durant le premier acte. De màªme, les coéquipiers d’Ola Toivonen ont souvent réussi à trouver des intervalles entre les défenseurs phocéens. Avec davantage d’efficacité côté rennais et sans un bon Mandanda, vainqueur de deux duels face aux attaquants Rouge et Noir, l’OM aurait encaissé un but et il n’y aurait pas eu grand-chose à en redire.
La meilleure défense, c’est l’attaque !
S’il est vrai que les Rennais ont fait quasiment jeu égal durant une cinquantaine de minutes, c’est tout le mérite des coéquipiers d’André Ayew de n’avoir jamais abandonné pour autant leur volonté d’attaquer. Cette équipe-la veut gagner ses matches en inscrivant davantage de buts que son adversaire, plutôt qu’en essayant d’en concéder moins. C’est sans doute cela, la patte Bielsa.
Payet, Gignac et N’Koulou, les hommes forts
Le premier a inscrit ses 5 et 6e buts de la saison et occupe désormais la tàªte du classement des buteurs de L1. Le second s’impose, par la qualité de ses ouvertures et la justesse de ses orientations de jeu, comme la plaque tournante de l’attaque phocéenne. Quant au troisième, ses interventions d’une grande propreté ont épargné à son équipe plusieurs occasions bretonnes. André-Pierre Gignac, Dimitri Payet et Ncolas N’Koulou ont été les meilleurs joueurs de leur équipe ce samedi.
Thauvin un ton en-dessous
Ses buts inscrits face à Nice ou sur la pelouse d’Evian TG avaient sauvé les apparence mais Florian Thauvin est clairement un ton en-dessous de ses coéquipiers de l’attaque en ce début de championnat. L’international Espoirs a connu beaucoup de déchet face à Rennes sur ses dribbles et ses débordements. Il semble manquer de lucidité dans le dernier geste.
L’OM officiellement candidat au titre ?
De faà§on un peu perverse, on peut se demander si l’excellente série phocéenne (4 victoires de suite) n’arrive pas un peu trop vite. Au regard de ses résultats, de la qualité de son jeu, de sa première place au classement, la formation olympienne ne fait-elle pas déjà figure de challenger numéro un du PSG ? L’effet de surprise risque en tout cas de disparaà®tre à mesure que les performances s’enchaà®nent. Désormais, l’OM ne peut plus se cacher.
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