OM – PSG : Paris s'impose dans un vrai Clasico bien nerveux (1-2)
Cette équipe a un mental de fou.
L'an dernier, c'était un Marseille emprunté qui n'était jamais parvenu à sortir de sa torpeur face aux stars parisiennes. Cette saison, on a vu des jeunes loups phocéens avec de bien meilleures intentions et beaucoup moins de respect pour le pedigree de ses illustres adversaires”¦ Et à§a a donné un match ouvert, nerveux où un fait de jeu au bout de 30 minutes a sérieusement changé la donne. Pas forcément dans le sens attendu”¦
Marseille fait illusion 30 minutes
Dès la 11e minute, Marseille montre les meilleures intentions. Sur un coup-franc vicieux, frappé en dessous du mur, Mathieu Valbuena oblige Salvatore Sirigu à se coucher. Dans une équipe parisienne qui ne répond que sur coup de pied arràªté, le portier italien surnage. C'est encore lui qui retarde l'échéance sur une double parade face à Jordan Ayew et Valbuena (20e). Quelques minutes plus tard, Paris concède une nouvelle situation chaude. Fanni déborde et centre en retrait pour André Ayew, qui ne cadre pas (27e).
Logiquement dominateur, l'OM est récompensé. Profitant d'une approximation de Thiago Motta, Valbuena surgit devant l'Italien, qui, en retard, commet l'irréparable dans la surface de réparation (29e). La faute est logique. Le carton rouge sorti par Monsieur Turpin très sévère. Une décision qui change la physionomie du match. André Ayew transforme en force le penalty (1-0, 32e).
Une décision sévère qui lance la révolte parisienne
Paradoxalement, l'exclusion va désinhiber les Parisiens. Laurent Blanc sort Ezequiel Lavezzi, pourtant très intéressant depuis le début du match, pour faire entrer Adrien Rabiot et densifier son milieu de terrain. Le PSG s'enorgueillit. Sur un nouveau coup de pied arràªté, Zlatan Ibrahimovic oblige Mandanda à la parade (40e). Alors qu'on s'acheminait vers un OM devant à la mi-temps, les latéraux parisiens entrent en scène : Van der Wiel adresse une merveille de ballon fouetté dans la surface”¦ Maxwell surgit et devance la sortie du portier marseillais (1-1, 45e).
1-1 à la pause, la deuxième période démarre sur un faux rythme. Dimitri Payet allume la première mèche. Sirigu – encore lui – s'interpose (62e). La réponse ne se fait pas attendre : sur coup de pied arràªté encore, Mandanda sort des poings dans sa surface (64e). Sur le second ballon, Marquinhos se bat et André Ayew commet une faute d'attaquant à la limite de la surface, à l'intérieur. Penalty pour Paris, transformé par Zlatan Ibrahimovic ne se pose aucune question (1-2, 67e). Dans la foulé, l'OM tente le tout pour le tout et fait rentrer André-Pierre Gignac. Affamé, le Martégal se fait remarquer rapidement en tamponnant Ibra et en plaà§ant une tàªte juste au-dessus du but de Sirigu (76e). En fin de partie, Florian Thauvin sollicite encore l'Italien qui reste vigilant (89e). L’ultime coup-franc marseillais d’André Ayew ne donne rien. Paris domine le Clasico. Sans briller mais avec métier. Le métier, c'est justement ce qu'il aura manqué à l'OM pour espérer mieux.
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