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Si le ràªve de le voir remporter une deuxième C1 est surréaliste, il aura forcément une carte à jouer dans la compétition. Voici cinq raisons de croire en l'exploit.
L'OM ne craint pas les grosses écuries
Qu'on se le dise, il est très peu probable de voir l'OM soulever la Coupe aux grandes oreilles. Pourtant, les Phocéens peuvent logiquement àªtre considérés comme des trouble-fàªte. Car le tableau de chasse de Marseille ces dernières saisons est plutôt glorieux. Dortmund, vice-champion en titre mais battu à deux reprises en 2011-12 (3-0, 3-2), y figure en bonne place. Le Milan AC, l'Inter ou encore Arsenal ont aussi rencontré de grandes difficultés face aux Phocéens ! L'OM fait donc office de poil à gratter vis-à -vis des grosses écuries et cela pourrait le mener loin.
Une défense de fer
à‰lément majeur de la 2e place acquise l'an dernier en L1, la défense possède de sacrées références au niveau continental. Elle est ainsi détentrice d'un record significatif puisque entre septembre 2010 et octobre 2011, elle n'a encaissé aucun but à domicile en Ligue des Champions, soit 698 minutes d'invincibilité pour Steve Mandanda ! À titre de comparaison, le précédent record appartenait à Manchester United, qui avait préservé son but à Old Trafford durant 531 minutes.
Une équipe expérimentée
Le onze type d'Elie Baup a déjà cumulé 152 matches de C1, soit une moyenne de 14 rencontres par joueur. Un gage de sécurité pour l'OM qui, à un joueur près (Morel), ne compte que des internationaux. Steve Mandanda, le plus capé avec 37 matches de Ligue des Champions, Souleymane Diawara, Mathieu Valbuena et André Ayew constituent une colonne vertébrale rodée aux campagnes européennes depuis plus de trois saisons. Un gage de sécurité à l'heure d'aborder la phase de poules.
Un collectif soudé autour des supporters
Cet été, on était bien loin des derniers mercato où Azpilicueta, M'Bia, Kaboré, Brandao et Rémy avaient quitté Marseille. Pour continuer à grandir, le président, Vincent Labrune, a tenu à garder ses cadres comme N'Koulou, Mandanda, Valbuena ou André Ayew, tous très convoités. Ajoutez à cela un Vélodrome new-look et l'on peut déjà assurer que l'OM va vivre ses plus belles heures européennes de la dernière décennie. Contrairement à la saison passée en Ligue Europa, les Marseillais vont pouvoir compter sur leur douzième homme pour renverser des montagnes.
La finale au stade de la Luz
Ce lieu n'est pas si anodin pour les Olympiens. C'est dans ce stade que l'OM a vécu, en 1989- 90, sa plus grande injustice sur la scène europénne avec la main de Vata qui expédia le Benfica en finale alors que Papin et compagnie pensaient avoir leur billet en poche (succès 2-1 à l'aller mais défaite 0-1 dans les derniers instants à Lisbonne). Si l'OM de 2013 n'a rien à voir avec celui de 1990, certains membres de la direction du club aimeraient bien balayer ce mauvais souvenir encore profondément ancré dans leur mémoire.
Elton MOKOLO (avec M.L.)
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