Rejoindre
Le contenu, lui, est beaucoup moins rassurant.
Le football franà§ais est vraiment caractéristique. Les équipes, toujours très organisées, posent des problèmes aux formations étrangères avec des blocs positionnés très bas. Comme hier, lors du seizième de finale aller de la Ligue Europa entre Tottenham et l'Olympique Lyonnais. Les coéquipiers d'Adebayor, souvent irrésistibles en Premier League, se sont hier cassés les dents sur le dispositif rhodanien.
Bale magique
Rémi Garde aurait màªme parfaitement réussi son coup si Gareth Bale, à la dernière seconde du match, n'avait pas hérité d'un coup franc bien placé. Sa patte gauche et les limites de Vercoutre ont fait le reste. Mais avec désormais un but de retard sur les Anglais, la donne change entièrement. Au retour, à Gerland, il faudra maintenant attaquer.
Attention aux contres
Et c'est là que la mission devient pratiquement impossible. Attaquer, c'est laisser plus d'espace aux joueurs de Tottenham pour déployer leurs contres assassins. Et si Lennon ou Bale peuvent àªtre contrés quand ils jouent arràªtés, la performance n'est plus du tout aisée quand ils arrivent à toutes enjambées. A Lyon de démontrer qu’ils ont les capacités pour s’y adapter. Sans oublier d’aller marquer.
Benjamin Viard
