Balerdi, entre solidité et boulette : son match divise avec l’Argentine

Argentine s’incline contre l’Équateur (1-0), malgré une prestation solide de Balerdi
Hier soir, le 9 septembre 2025, l’Argentine s’est inclinée 1-0 face à l’Équateur à Guayaquil, mettant fin à sa campagne de qualifications sur une note amère. Un penalty d’Enner Valencia en toute fin de première mi-temps a scellé le destin du match, malgré une réaction rugueuse de l’équipe albiceleste en seconde période.
Malgré la défaite, l’équipe avait déjà validé sa qualification pour la Coupe du monde 2026. L’Équateur, quant à lui, confirme sa deuxième place au classement.
Un match plutôt solide mais encore une grosse erreur…
Le sélectionneur Lionel Scaloni avait opté pour une défense renouvelée, intégrant Balerdi aux côtés de Montiel, Otamendi et Acuña. Le constat est clair : Balerdi a livré une prestation convaincante, malgré une erreur qui a coûté un carton rouge à Otamendi.
Les ballons en profondeur, le gros défaut de Léonardo Balerdi…
Ce constat résume à lui seul la prestation de Léonardo Balerdi. L’Argentin a livré un match globalement sérieux, solide dans ses interventions et appliqué dans son placement, mais il traîne encore cette petite faiblesse récurrente : la gestion des ballons joués dans son dos. Dans ce genre de situations, deux options s’imposent : prendre le dessus immédiatement sur le ballon, de la tête ou au duel, ou alors se concentrer sur le marquage pour ne pas laisser l’attaquant filer. Or, Balerdi hésite encore trop souvent entre les deux.
Analyse de la performance : les atouts et la marge de progression
✅ Points positifs
- Solidité défensive globale : Balerdi a contribué à contenir les assauts équatoriens, surtout après l’expulsion d’Otamendi, en resserrant les lignes et en se montrant fiable dans ses relances.
- Concentration et discipline : Dans un contexte compliqué, sans Messi et en infériorité numérique, il a su garder son calme et ne pas se laisser emporter par la nervosité ambiante.
❌ Zones à travailler
- Gestion des ballons en profondeur : c’est son vrai chantier. Face à des attaquants rapides et rusés, il doit apprendre à mieux anticiper et à choisir la bonne option pour éviter d’être piégé.
- Anticipation et duel aérien : il doit encore gagner en agressivité dans les airs, pour transformer ses interventions défensives en atouts rassurants pour l’équipe.
Conclusion
Au final, Léonardo Balerdi sort du match avec une copie plutôt positive, mais encore entachée par ce défaut récurrent. Son volume de jeu, son sérieux et son implication défensive plaident en sa faveur, mais à haut niveau, chaque erreur se paie cash. S’il parvient à corriger cette gestion des ballons en profondeur, il pourra franchir un cap et s’imposer durablement comme une option crédible dans la rotation de Lionel Scaloni.