L’AS Saint-Étienne aborde la deuxième partie de saison dans un climat inédit de tension. Un début d’exercice loin des promesses, un marché des transferts au-dessus des standards de la Ligue 2 et, désormais, un compte à rebours lancé par la direction. Le message d’Ivan Gazidis est sans ambiguïté : la montée ou la porte en fin de saison.
Pourquoi l’ASSE déçoit après un mercato ambitieux
Les ambitions étaient pourtant claires à l’intersaison. Stimulée par le souffle de son nouveau propriétaire et le recrutement de profils expérimentés, l’ASSE affichait le statut de favorite pour retrouver l’élite dès juin. Mais sur le terrain, la dynamique ne suit pas. À l’image du nul concédé face à Bastia, dernier du classement, les Verts peinent à imprimer une régularité qui pourrait faire douter la concurrence. Les supporters espéraient un nouveau départ, mais l’étincelle se fait toujours attendre.
La décision de Gazidis : pas de révolution, mais une pression maximale
Après une première partie de championnat en demi-teinte, la tentation de tout changer commençait à poindre. Pourtant, Ivan Gazidis a choisi la continuité. Comme le rapporte Le Progrès, Eirik Horneland est maintenu à son poste, aucune révolution de vestiaire n’est envisagée avant l’été. Si le mercato hivernal va connaître des ajustements, la ligne reste claire : l’entraîneur norvégien dispose de six mois – pas un de plus – pour ramener l’ASSE là où elle doit être. La direction respecte le calendrier, mais elle ne tolérera plus les faux-pas.
Un objectif clair : la remontée en Ligue 1 obligatoire
L’élimination en Coupe de France a sonné le rappel des priorités. Désormais, toute l’énergie du club est tournée vers le championnat. Remonter, ou tout perdre. Les calculs sont simples : il ne s’agit plus de viser une place d’honneur ou d’espérer des progrès sans lendemain. Gazidis l’a martelé, l’ASSE ne se contentera que de la montée. C’est la seule assignation d’Eirik Horneland pour sauver sa place.
Calendrier sous tension : six mois pour convaincre
Le championnat reprend dès janvier avec un déplacement piégeux au Mans, une équipe déjà victorieuse à Geoffroy-Guichard cette saison. La suite s’annonce tout aussi corsée avec des rivaux directs à affronter et aucun répit pour souffler. Chaque semaine, chaque point va compter dans la course à la remontée, surtout avec la pression de devoir justifier dès maintenant les investissements réalisés pendant le dernier mercato.
Horneland au pied du mur : quelles conséquences en cas d’échec ?
Le message envoyé à Eirik Horneland ne souffre aucune interprétation : son avenir dépend intégralement du classement final. Pas de limogeage express, mais plus de délai non plus. Les dirigeants attendent de lui une réaction rapide, une équipe stabilisée et une dynamique résolument positive. Sinon, le divorce sera inévitable en juin. Cette pression s’inscrit dans la logique implacable de la nouvelle direction, qui refuse de céder à la médiocrité après avoir tant investi.
Dans cette atmosphère électrique, la moindre contre-performance pourrait peser lourd. La situation de l’entraîneur stéphanois s’apparente désormais à une dernière chance : il détient les clés, mais le verrou de la Ligue 1 est la seule sortie possible. L’urgence s’installe et, sans le déclic attendu, l’avenir de la formation stéphanoise pourrait s’écrire très vite… sans Eirik Horneland.
EIRIK HORNELAND : DES STATS ENCORE EN DEÇÀ DE SON PIC À BRANN 📉
À la tête des Verts, Eirik Horneland affiche 1,4 point par match (38 % de victoires), un rendement proche de celui connu avec les U19 norvégiens (1,3). Son meilleur ratio reste à SK Brann, avec 2,1 points par match… pic.twitter.com/jOZcRBHY4d— TRIBUNE STÉPHANOISE (@TRIBUNESTE42100) December 26, 2025












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