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Voici ce qu’il faut retenir de la prestation des hommes d’Antoine Kombouaré.
Lens profite de son premier temps fort
Sans aller jusqu’à dire que le score de 1-0 à la pause s’apparentait à un hold-up, c’est bien Nice qui avait laissé la meilleure impression jusqu’alors. Plus entreprenants, les Aiglons avaient màªme touché la barre transversale peu après la demi-heure de jeu par l’intermédiaire de Valentin Esseyric. Mais c’est tout le mérite des Sang et Or d’avoir su concrétiser leur premier temps fort, à la fin de ce premier acte, et se mettre en position de force. Le RCL, particulièrement dangereux en contre-attaque, n’est en effet jamais aussi à l’aise que lorsqu’il fait la course en tàªte.
Recherche tireur de penalty désespéramment
En début de championnat, c’est à Yohan Touzghar qu’avait été confiée la responsabilité de tirer les penalties. Mais l’attaquant n’étant plus titulaire, il serait temps qu’un tireur expérimenté soit désigné. Car après Pierrick Valdivia à Monaco il y a deux semaines, ce fut ce soir au tour d’Adamo Coulibaly de manquer sa tentative à un instant important de la partie. Pourquoi ne pas demander à Jérôme Le Moigne, capitaine de l’équipe, ou Ahmed Kantari, à qui il est arrivé d’en tirer sous le maillot du Stade Brestois, de s’en charger une fois pour toutes ?
Coulibaly, un mental à l’image de son équipe
Lens aurait pu se mettre à l’abri bien avant la 86e minute si Coulibaly, comme on vient de l’évoquer, n’avait pas expédié son penalty dans les nuages. À ce moment de la partie, tous les supporters Sang et Or ont dû se dire qu’ils venaient d’assister au fameux ‘tournant du match’. Et que l’attaquant allait plonger mentalement. Eh bien, pas du tout : l’ancien joueur de Debrecen avait simplement gardé le meilleur pour la fin, ce but libérateur inscrit au terme d’une percée digne de Thierry Henry. Une réaction à l’image de son équipe, qui ne baisse jamais les bras quelles que soient les circonstances.
Ce fragile couloir droit
Composé de Jordan Amavi et à‰ric Bauthéac, le flanc gauche est l’un des points forts nià§ois. Kombouaré n’avait que l’inexpérimenté Boubacar Sylla, souvent en manque de vivacité, à lui opposer. Le 4-3-3 mis en place par le technicien lensois privait en outre le joueur de 23 ans d’un véritable soutien, Wylan Cyprien restant proche de l’axe et Adamo Coulibaly (voire Lalaina Nomenjanahary) évoluant plus haut. Conséquence, les meilleurs mouvements azuréens du premier acte sont tous venus du côté du Malien. Averti, celui-ci a logiquement laissé sa place à Dimitri Cavaré (45e).
Un bilan positif à mi-saison
Puisque l’heure est au sapin et à la bûche, dressons un bilan de cette première moitié de saison au RC Lens. Le succès de ce vendredi soir permet à la formation artésienne de compter 19 points, l’objectif affiché par Kombouaré depuis quelques semaines. Dans le pire des cas, Le Moigne et sa bande occuperont la 19e place du classement dimanche soir. Mais tout porte à croire qu’ils passeront les fàªtes hors de la zone rouge. Compte tenu de la minceur de l’effectif et des problèmes extra-sportifs, on ne peut que s’incliner devant cette performance.
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