Adversaire de l'ASSE en barrages de la Ligue Europa (17 et 25 août), le Beitar Jérusalem est méconnu en France. Voici quelques marques pour se familiariser avec le club israélien.
Quelle est l'équipe-type du Beitar ?
Comme l'ASSE, le Beitar Jérusalem évolue le plus souvent dans un schéma en 4-3-3. C'est en tout cas une habitude depuis le début de la pré-saison puisque celui-ci a été utilisé lors des six premiers matchs officiels de l'été avec une équipe type qui ressemble à à§a : Kleyman – Raly, Rueda, Mori, Magbo – Vered, Claudemir, Einbinder (cap.) – Atzili, Shechter, Cohen. On notera ainsi la présence d'Itay Schechter, ancien flop du FC Nantes pràªté par le Maccabi Haà¯fa depuis le mois de janvier dernier. En 15 matchs, l'attaquant a inscrit 3 buts et délivré 7 passes décisives. Le principal danger de cette équipe semble venir du jeune milieu Omer Atzily (23 ans), auteur de 4 des 8 buts marqués dans les six matchs des tours préliminaires.
Quel est le parcours du Beitar cette saison ?
Cette saison, le Beitar Jérusalem fait partie des équipe qui ont déjà fixé quelques automatismes puisqu'il a démarré la compétition fin juin avec le 1er tour préliminaire de la Ligue Europa : qualification 0-0 à l’extérieur et 1-0 à la maison contre Sloboda Tuzla (Bosnie Herzegovine), suivie d’une qualification 1-0 à domicile et 2-3 à l’extérieur contre Omonia Nicossia (Chypre) et une contre Jelgava (Létonie) 1-1 à l’extérieur et 3-0 à domicile. Les Verts disposeront toutefois d'un petit avantage puisque le championnat national en Israël ne démarrera que le 20 août, donc entre les deux matchs contre l’ASSE.
Quelle est la place du Beitar en Israël ?
Si Dominique Rocheteau voit dans le Beitar un club populaire dans son pays, il faut savoir que celui-ci a terminé 3ème du dernier championnat domestique et 3ème aussi de la phase de play-offs, mais très loin des deux premières places. La précédente campagne européenne s’est finie en 2ème tour préliminaire de C3 en juillet 2015, élimination par le club belge de Charleroi. Pendant les 5 dernières saisons, c’est seulement lors des deux dernières que Beitar finit dans le top 6 du championnat national.
Le Beitar, un mauvais souvenir pour Luis Fernandez ?
On se rappelle que Luis Fernandez avait fait une pige au Beitar en 2005-2006 en qualité de manager général après avoir été sollicité par le millionnaire russe Arcadi Gaydamak, qui venait de reprendre le club. Bien lancée, l'expérience avait tourné court en raison de la véhémence des supporters locaux. Luis avait en effet démissionné de son poste sous la pression populaire : « Vu le comportement des fans, je préfère leur dire que l’année prochaine, je repars. Je finis deuxième ou troisième, et après bye-bye, avait-il déclaré. Des insultes en me disant fils de pute, je n’accepte pas. Il n’y a pas plus de respect. à‡a se termine ce soir. Comme à§a les choses sont claires, comme à§a vous ne poserez plus la question. La décision est prise. Je qualifie le club pour l’Europe. J’aurais fait mon travail. L’objectif sera atteint et c’est fini. »
Julien Perez












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