Rejoindre
Le mardi 17 novembre, les Bleus avaient rendez-vous à Wembley pour affronter l'Angleterre quatre jours seulement après les tragiques attentats survenus à Paris et Saint-Denis. Didier Deschamps se rappelle cet instant chargé d'émotions.
« Il m'est impossible de répondre autre chose que celle d'Angleterre – France après les attentats du 13 novembre à Paris. A Londres, on avait dépassé le sport. Le contexte était terrible, se remémore-t-il dans les colonnes du quotidien Aujourd'hui en France. Le ministre, le président de la Fédération et le prince William étaient à côté de moi. Là , on n'était plus dans le foot. Ce n'était que de l'humain. Tout le stade a chanté avec nous. A Wembley, on a représenté la France et sa douleur. C'était un moment de recueillement et de partage qui nous dépassait ».
Deschamps notera toutefois que la plus belle Marseillaise qu'il n'ait jamais entendue reste à ce jour celle qui a retenti un certain soir du 12 juillet 1998. « Symboliquement, c'était un moment fort. Entendre cette ”˜Marseillaise', c'était comme s'approcher du Graal. Màªme si j'étais concentré sur le match, j'ai vibré ». Il ne fut pas le seul…
