Pour trois raisons assez évidentes.
Un problème dès l’échauffement
Gerard Bernardet, l’entraà®neur-adjoint de René Girard, ne l’a pas caché au micro de Laurent Paganelli pendant la rencontre, le staff lillois a senti dès l’échauffement que quelque chose ne tournait pas rond au niveau de l’implication et de l’état d’esprit. Si Bernardet a avoué que le staff avait tenté de bouger les joueurs avant que la rencontre ne démarre, cela n’a pas été vraiment concluant, vu le naufrage des premières minutes.
Un système ambitieux qui ne pardonnait rien
Idrissa Gueye l’avait annoncé cette semaine en conférence de presse, le LOSC espérait bien tenter de bousculer le PSG dans le jeu. Cela s’est effectivement vu avec un pressing assez haut, notamment du milieu lillois qui a tenté d’aller presser assez haut. Problème, cela ne pardonne aucune fissure dans le bloc équipe, sous peine de créer des espaces énormes. C’est exactement ce qui s’est passé, et les attaquants parisiens en ont profité avec gourmandise.
Enyeama n’y était pas, pour une fois
Une fois n’est pas coutume, Vincent Enyeama s’est montré bien friable dans la cage lilloise. Un peu trop vite à terre sur une frappe finalement pas aussi réussie que cela de Maxwell, manquant sérieusement de détente sur le lob de Cavani, Enyeama n’a pas été aussi impérial qu’à son habitude, avec une image symbolique, sa décision de changer de gants à 2-0. Cela ne l’a pas empàªché d’encaisser trois buts de Lavezzi par la suite, et un penalty de Cavani, sur lesquels il était plus compliqué d’intervenir.












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