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Pourtant, dans sa chronique à France Football, l’ancien directeur sportif de l’OM dresse un portrait élogieux du patron de l’OL, qu’il compare volontiers à Bernard Tapie. « Les deux fonctionnent un peu pareil. Ils sont pràªts à mordre dès que l'on s'attaque à leur club. Et quand il faut se servir des médias pour faire passer des messages aux joueurs, à l'entraà®neur ou aux adversaires, ils ne se débrouillent pas trop mal l'un et l'autre…. Deux boss qui avancent également comme des bulldozers. Forcément, parfois à§a fait des dégâts. Mais en interne, généralement ils sont adorés car tout le monde est convaincu de leur amour du club. Ce sont aussi deux gros malicieux qui ont compris beaucoup de choses avant beaucoup de monde. Et cette avance, ils savent s'en servir. »
Après avoir évoqué les fameux tweets d’Aulas qui sont, selon lui, bien calculé, et la relation parfois délicate qui peut exister entre Aulas et ses coachs, Anigo parle de l’homme qui se cache derrière. Une vraie crème, à l’en croire : « Derrière ces raccourcis et ce provocateur je crois qu'il y a aussi un autre Jean-Michel Aulas. Un homme très courtois et sympa. Les jours de match, il est d'ailleurs souvent très disponible, affable. Son expérience lui évite sans doute de trop stresser. Quand il n'y a pas de caméras à traà®ner, c'est màªme un compagnon assez agréable. » Anigo n’oublie d’ailleurs pas que dans les périodes difficiles par lesquelles il a pu passer récemment, Jean-Michel Aulas s’est montré, en coulisses, d’un soutien réconfortant. De quoi resserrer les liens.
