OL : le choix de Fékir mine ses proches”¦

Un choix qui a énervé beaucoup d'amoureux des Fennecs et persuadés que le jeune milieu offensif de l'Olympique Lyonnais a joué avec l'amour du maillot national.

Son oncle : « Je suis toujours sous le choc »

Et du côté de la famille de Fékir, la stupeur est aussi importante. La chaà®ne El Heddaf TV est allée à la rencontre de son grand-père, de ses oncles et de son cousin au pays. Tous sont particulièrement remontés contre le Franà§ais : «Sincèrement, je suis toujours sous le choc. Jamais je n'aurais pensé que Nabil jouerait pour la France (”¦) Mais c'est la décision du joueur et nous devons malgré tout l'accepter, màªme si, évidemment, on la regrette fortement, car on aurait aimé le voir sous le maillot de l'Algérie. Je pense que la FAF n'a pas été rapide dans ce dossier et cela a profité à la fédération franà§aise pour le prendre. Je sais que Nabil a subi beaucoup de pression et que ce n'était pas facile pour lui de prendre cette décision. Je peux comprendre la colère des Algériens, mais je pense qu'ils doivent aussi le comprendre. Il a fait un choix de carrière, voilà tout », confesse l'un de ses oncles M'hamed.

Son grand-père en pleure, sa mère est fâchée

En larmes, son grand-père s'est màªme lâché au micro : «Bien sûr qu'on est énormément déà§us, car pour notre famille à§a aurait été une grande fierté de voir notre petit fils défendre le maillot de l'Algérie. Pourtant, il m'avait assuré qu'il allait jouer pour les Verts et màªme son père était confiant. Je ne comprends pas ce qui s'est passé (”¦) à‰videmment, les parents de Nabil n'étaient pas du tout contents de la décision de leur fils. Son père l'a réprimandé car, lui aussi, il voulait le voir avec l'Algérie. Sa maman était fâchée elle aussi et lui a dit que s'il ne voulait pas jouer pour l'Algérie, alors il vaudrait mieux ne jouer pour aucune autre sélection (”¦) Je dois dire que la décision de Nabil de choisir la France a mis la grande famille dans une position difficile et dans l'embarras. Partout là où je vais et où on me reconnaà®t, les gens me demandent des explications. Vraiment, c'est une situation compliquée que nous traversons et c'est pareil pour ses parents, qui ne sont pas bien moralement. Au final, je ne souhaite que le meilleur à mon petit-fils, qui malgré ce choix reste très lié au pays de ses origines.»