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Dans un long billet vidéo sur le site de L'Equipe, Didier Roustan a longuement disserté sur le cas de Marcelo Bielsa à l'Olympique de Marseille. Fan de football sud-américain, le journaliste est emballé : « Pour le grand public, Bielsa, à§a ne représente peut-àªtre pas grand-chose mais c'est un mec qui sort de l'ordinaire. Ce n'est pas le mec que tu convaincs grâce à l'argent. Il a dû en falloir des trésors de persuasion de la part de Labrune. Je lui dis bravo. C'est super pour le football franà§ais parce qu'on va se marrer et en plus, il amène de la compétence (”¦) Ce pays manque de fou ! »
Le coach parfait pour les jeunes de l'OM
Dans sa tirade de 25 minutes, Roustan dresse le portrait d'un joueur médiocre de Newell's qui, au fil d'un parcours tortueux a su imposer son style atypique. Un style qui, selon lui, convient parfaitement à l'OM : « Quand il a gagné son premier titre avec Newell's, il l'a fait avec une défense centrale de 19 ans de moyenne d'âge ! C'est dire s'il aime les jeunes”¦ C'est bien parce que l'OM a un bon réservoir. Après, à§a passera ou à§a cassera mais les mecs vont se mettre au diapason. »
« Ce n'est pas l'adjudant-chef ! »
Malgré tout, Roustan voit trois dangers : « L'une des clés de la réussite de Bielsa est sa capacité à faire accepter ses exercices qui peuvent àªtre répétitifs. Après, ce n'est pas un demeuré ! Ce n'est pas l'adjudant-chef qui va dire : « Fais 200 tàªtes ou casses-toi ! » Mais pour ramener sur la colline le joueur franà§ais de base, ce n'est pas simple », estime le consultant altermondialiste de L'Equipe21, qui voit également deux autres soucis culturels.
« Pour réussir, c'est mieux d'avoir la presse derrière soi »
L'un avec son besoin de s'exprimer dans une culture différente :« Là , il y a une barrière de la langue. Pour la première fois de sa vie, il va àªtre dans un pays qui n'est pas dans un pays de football. Màªme si Marseille s'en rapproche un peu. » L'autre sur ses relations qui s'annonce compliquées avec la presse : « Pour réussir, c'est mieux d'avoir la presse derrière soi. Le public, il l'a déjà acquis. Sa hiérarchie également. Il n'y a plus qu'un interlocuteur et c'est Vincent Labrune donc forcément”¦ Mais la presse franà§aise est particulière. On l'a vu avec Ancelotti. Il en a pris pas mal dans la gueule. »
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