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Grâce à un but sublime de Jordan Ferri (31e), l'Olympique Lyonnais a fait tomber le Paris Saint-Germain (1-0) ce dimanche soir à Gerland. Voici les grands enseignements que l'on peut tirer de cet exploit face à l'ogre du championnat.
Les « plus » :
– Grâce à cette victoire de prestige face au PSG, les Gones réalisent une grosse opération dans la course à l'Europe. Ils reviennent à deux points de la 4e place tenue par l'AS Saint-Etienne et reprennent trois points d'avance sur l'Olympique de Marseille, actuellement sixième.
– Au coup d'envoi, Rémi Garde a tenté un pari en alignant Nabil Fekir en 10 et en choisissant de se passer d'Alexandre Lacazette pour le duo Gomis – Briand. S'il a parfois « mangé le ballon », Fékir a amené de la folie et du harcelement dans l'entrejeu. Quant à Gomis, il a énormément pesé sur une défense centrale parisienne méconnaissable et s'est créé de nombreuses situations.
– Auteur d'un match plein dans un rôle de relayeur laborieux qui n'est pas sans rappeler un certain Florent Balmont, Jordan Ferri s'est offert son 4e but de la saison. Son troisième en Ligue 1, tous de l'extérieur de la surface de réparation.
– Sans Anthony Lopes, jamais l'Olympique Lyonnais n'aurait fait un résultat contre ce Paris, certes amputé de Zlatan Ibrahimovic mais qui reste redoutable. A la 2e minute, le gardien portugais a réalisé une manchette incroyable sur une tàªte de Cavani. Un arràªt qui change la physionomie du match.
– Face à la maà®trise technique du milieu parisien, il fallait répondre avec justesse. Jordan Ferri n'était pas le seul élément dans le ton. Maxime Gonalons a mis l'agressivité nécessaire pour gàªner les Franciliens. Quant à Arnold Mvuemba, il a répondu de manière élégante avec des sorties de balle très propres. Du joli travail.
– 38096 spectateurs à Gerland et, encore une fois, une belle ambiance. A Lyon, on n'a plus d'argent mais un vrai public.
Les « moins » :
– La sortie de Bakary Koné sur blessure. Espérons que ce soit juste une mesure de précaution et que le Burkinabé ne garnisse pas une infirmerie déjà bien remplie”¦
– En début de match, les Gones ont pris le bouillon et doivent leur salut à Anthony Lopes. D'une manière générale, la défense lyonnaise n'a pas apporté beaucoup de gages de solidité. C'est presque un miracle qu'avec les boulevards dont ils avaient à disposition et les nombreuses occasions qu'ils se sont créés, les Parisiens n'aient pas su trouver la faille.
– A une semaine de la finale de la Coupe de la Ligue, les Gones ont sans doute énervé le PSG. On ne va pas s'en plaindre mais il faudra àªtre encore meilleur dans six jours au Stade de France.
Conclusion : Trois jours après sa défaite à Turin, les Gones ont sorti un match héroà¯que pour disposer du Paris Saint-Germain, futur champion de France. Une victoire cruciale dans la course à l'Europe.
A.C, à Gerland.
