Sur plusieurs points, on lui donne diablement raison.
Qui a su doter le PSG d'un jeu spectaculaire ?
Avant le 24 décembre au soir, on n'entendra plus parler d'arbre de Noël et c'est tant mieux car la saison dernière, on en a mangé un max. La faute à Carlo Ancelotti, qui nous gavait toujours de ce système frileux au possible et surtout non adapté aux profils de stars qu'il avait sous le coude au PSG. Laurent Blanc a su casser avec son prédécesseur, qui était toutefois revenu à la raison en fin de cycle en prônant un 4-4-2 plus offensif. Blanc ne l'a pas suivi sur le terme, pensant que le 4-3-3 en triangle inversé suffirait à déployer les ailes de ses stars. Bien lui en a pris. S'appuyant sur une possession de balle féroce et un jeu rapide qui éclate vers l'avant, fait de liaisons simples et directes, le « Président » a fait du PSG une machine à planter des buts unique en Europe. Différente du Barà§a mais toute aussi efficace. 18 pions en 10 journées de Ligue 1, 12 en 3 journées de Ligue des Champions… On comprend mieux pourquoi Canal+ veut zapper l'OM de ses soirées étoilées à son profit.
Qui a su relancer Van der Wiel ?
Au risque de se répéter, Grégory Van der Wiel est LE joueur qui a le plus progressé d'une saison sur l'autre au sein du PSG, Blaise Matuidi et Marco Verratti étant écartés de facto de ce « classement » tant ils étaient déjà au niveau. Cela, c'est aussi grâce à Blanc. Dans son système, il donne la part belle aux tâches offensives de ses latéraux, secteur où excelle VDW. Métamorphosé, dixit les snipers Ali Benarbia ou Pierre Ménès, le défenseur batave a bien fait de ne pas partir à l'Inter Milan. Zlatan Ibrahimovic, qui partage le màªme agent que lui, y serait-il pour quelque chose ?
Qui a su gérer les stars et faire taire leurs égos ?
Carlo Ancelotti avait échoué dans cette mission : oser remplacer le grand Zlatan Ibrahimovic. Laurent Blanc l'a fait et le refait d'ailleurs très souvent. Conscient que le Suédois est une machine qui a son âge, le technicien n'hésite pas à lui épargner du temps de jeu pour la reposer. Le dialogue passe bien, tout aussi bien qu'avec l'autre big star qu'est Edinson Cavani. Décalé sur le côté droit, l'attaquant uruguayen se tait puisque le collectif fonctionne à merveille dans cette configuration. D'ailleurs, il marque aussi donc pourquoi oserait-il critiquer ? Peut-àªtre qu'un autre entraà®neur que Blanc aurait persisté à rester figé dans un 4-4-2 avec un axe alimenté par le duo magique. Mais les Cévenols sont connus pour avoir la tàªte dure et le cuir épais. Tout ce qu'il fallait pour succéder au tandem Ancelotti-Leonardo.
Qui affiche un ratio de 61% de victoires sur un banc ?
La statistique est quelque peu passée inaperà§ue et ne demandez surtout pas à Blanc de la mettre en avant au risque de voler la vedette à Ibrahimovic. On va quand màªme vous en faire part. Contre Anderlecht, l'entraà®neur du PSG a fàªté son 200e match sur un banc de touche. Il a ainsi dirigé 173 matches en club (159 avec Bordeaux, 14 avec Paris) et 27 en Equipe de Franc. Blanc totalise 61% de victoires. Un pourcentage qui ferait ràªver plus qu’un « Président ».
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