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PSG : comment le club s’est mis dans le pétrin

Soit le club a une idée derrière la tàªte depuis le début, soit il s’est mis dans un beau pétrin pour les beaux yeux d’Arsène Wenger…

Les entraà®neurs de football sont comme tous les employés : les CDD à court terme, ce n’est pas ce qu’ils préfèrent. Alors, quand l’état-major du PSG a proposé un an de contrat à Michael Laudrup, celui-ci l’a poliment éconduit.

Attendre Wenger, mais jusqu’à quand ?

C’est tout le dilemme du club de la capitale : doit-il s’engager sur la durée avec un nouvel entraà®neur ou garder une place au chaud pour Arsène Wenger, en fin de contrat dans un an ? Nasser Al-Khelaà¯fi voit en l’entraà®neur d’Arsenal le coach idéal. Il est vrai que l’Alsacien cumule les atouts : Franà§ais, populaire et respecté dans l’Hexagone, il pratique un beau jeu et obtient des résultats. Ses détracteurs objecteront que les Gunners n’a rien gagné depuis 8 ans, mais lorsque Wenger avait les moyens de ses ambitions – ce sera le cas à Paris -, ses étagères se garnissaient de nombreux trophées.

Reste que cette stratégie, viable tant que Leonardo était en mesure d’assurer l’intérim, devient de plus en plus risquée à mesure que la suspension du Brésilien l’éloigne du banc et que les joueurs commencent à trouver le temps long. Quand bien màªme le PSG finirait par trouver un coach, il devrait sans doute se satisfaire d’un second choix : Laurent Blanc, à qui un passage par Paris, màªme éphémère, offrirait un joli ‘coup de pub’ à l’heure où sa carrière stagne, Guus Hiddink, coutumier des missions courtes, voire Dunga, dont l’arrivée serait presque perà§ue comme un service rendu à son compatriote Leonardo.

Est-il déjà trop tard ?

Les autres candidats ont fui ce statut d’intérimaire qui ne dit pas son nom : Laudrup, donc, mais aussi Rafael Benitez (Naples), pràªts à rejoindre des clubs aux ambitions moindres que celles dernier champion de France, mais où leur avenir est assuré et la possibilité de bâtir garantie. De màªme, on imagine assez mal un coach de standing accepter de jouer le bouche-trou durant un an.

Paris doit donc décider vite de ce qu’il veut faire : recruter en entraà®neur de ‘seconde zone’, dont l’autorité sur les stars de l’équipe sera discutée, ou mettre le paquet dès cet été pour attirer un gros poisson. Le problème, c’est qu’il est peut-àªtre déjà trop tard. Et que des gros poissons, actuellement, sur le marché, il n’en reste qu’un : Roberto Mancini.

JD

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