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Suite à l’annonce faite par Carlo Ancelotti de son départ du PSG, l’ancien milieu de terrain de l’OL et du club parisien Vikash Dhorasoo s’est fendu d’un long billet d’humeur sur le site de So Foot. L’international tricolore y décrit avec fatalisme l’univers du football, où les plans de carrière prennent le pas sur l’attachement à un club. Morceaux choisis.
‘Le football n'a pas de mémoire. Les entraineurs n'ont pas de mémoire. Les joueurs n'ont pas de mémoire. Les présidents n'ont pas de mémoire et les supporters n'ont pas de mémoire. Les hommes passent et le système s'amuse bien.
(…) On embrasse l'écusson de son maillot après avoir marqué et puis on part en fin de saison parce qu'avant, on a pris soin de dire que ‘dans le foot tout est possible’. On pleure lors de son dernier match parce qu'on est triste de quitter son club, pourtant on le quitte pour un meilleur contrat. L'année d'après, on ne célèbre pas le but que l'on vient de marquer face à ses anciens partenaires, par respect.
(…) Pour le PSG et Ancelotti, ce n'est pas la rupture mais bien une rupture de contrat ou un rachat de contrat ou une résiliation. Rien à foutre de Paris, des supporters, du Parc des Princes, Carletto a déjà oublié !
Carletto ne s'attache pas à un club, à la ville ou la région du club car le business et sa carrière ne veulent pas à§a. Il ne s'attache pas au maillot ni aux supporters. Le foot est un boulot comme un autre, où il faut gérer son prochain contrat et surtout ne pas àªtre dans l'émotion, dans l'affect car la carrière file à toute vitesse.
Le football reste le football alors ensemble continuons à y croire. Continuons à croire que ces gens aiment leur club d'un jour, leur ville, leurs supporters, leur maillot, au moins le temps d'un match ou d'une saison. Ou bien alors, il sera temps de déchirer nos abonnements et de retourner jouer en bas de l'immeuble !‘
Deux commentaires, histoire d’offrir une petite contradiction à cette tribune. D’abord, on espère que l’ancien milieu de terrain n’a pas attendu le cas Ancelotti pour dresser un tel constat.
Ensuite, faut-il vraiment s’en offusquer ? L’amour du maillot reste un fantasme de supporters. Est-ce si révoltant que des joueurs ou entraà®neurs actifs pendant une dizaine d’année mènent leur carrière comme dans n’importe quel autre secteur professionnel, c’est-à -dire en monnayant leur talent et leurs ambitions ?
JD
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