Ce lundi midi, le latéral gauche formé à Bordeaux était présenté à la presse. Morceaux choisis.
Benoà®t, content de retrouver la Ligue 1 ?
Benoà®t Trémoulinas : Oui, très heureux de retrouver la France. Saint-Etienne est un grand club avec beaucoup ambition. Cela fait quelques années qu'ils sont dans le haut du tableau. Pour moi, c'était une évidence de venir ici.
Aviez-vous déjà été approché par le club ?
Non, pas spécialement”¦
Le dossier s'est bouclé assez vite finalement”¦
Oui, mais à§a a été très compliqué ! Tout le monde y a mis du sien. Que ce soit Kiev, Saint-Etienne ou moi. Je suis très heureux d'àªtre ici.
« Kiev, ce n'est pas un échec ! »
Pouvez-vous nous raconter votre épisode ukrainien ?
C'était un vrai challenge. J'avais tout gagné avec Bordeaux et il était temps pour moi de voir autre chose. Il me restait un an de contrat. Pour moi, c'était une évidence de ne pas partir libre de Bordeaux. Kiev était une belle occasion. à‡a s'est très bien passé les trois premiers mois. Moins ensuite. J'ai très peu joué. Il y a eu une réflexion en décembre-janvier et me voilà !
C'était un échec ?
Non ! Cela s'est bien passé au début, moins à la fin. Dans une carrière de footballeur, il y a des hauts et des bas. J'ai connu de bons moments là -bas. Je tiens à remercier le président de Kiev qui m'a laissé partir pour cinq mois pour avoir davantage de visibilité en France en prévision des prochaines échéances. Je tiens à le remercier. Comme je tiens à remercier l'AS Saint-Etienne et le coach qui ont fait beaucoup pour que je vienne ici.
Et humainement, c'était comment ?
J'ai énormément appris. J'ai découvert une nouvelle culture. Tout différent là -bas : le fonctionnement”¦ Ce fut une belle aventure humaine avec de bons et de mauvais côtés. Mais le Dynamo de Kiev reste un très grand club, avec de très grandes installations, un très beau stade et un très grand président.
Comment expliquez-vous vos difficultés en Ukraine ?
Très simplement ! Je n'ai eu que dix jours de préparation avant d'enchaà®ner avec le championnat. Forcément, deux mois et demi après, j'ai eu un gros coup dur physiquement. Je suis sorti de l'équipe et le coach m'a remplacé par un jeune Ukrainien et l'équipe a commencé à enchaà®ner les victoires. Le coach n'a pas voulu changer et remettre l'équipe qu'il avait.
« J'aspire avant tout à àªtre bon »
Vous avez parlé des échéances à venir. C'est l'équipe de France pour vous ?
Le premier objectif c'est de jouer et de pouvoir s'exprimer sur le terrain. D'abord, j'aspire à enchaà®ner et après on verra ce qu'il se passera. J'aspire avant tout à àªtre bon.
Etes-vous pràªt physiquement ?
Oui. Je me sens très bien. On a fait une très grosse préparation à Marbella (Espagne) avec le Dynamo de Kiev durant les quinze derniers jours. Avec la semaine précédente à Kiev, j'ai trois semaines de préparation dans les jambes. Je suis frais.
La Coupe du Monde a-t-elle pesé dans votre esprit ?
Beaucoup de choses ont fait que je suis revenu. Déjà le fait que je jouais moins. Je suis un compétiteur. J'ai énormément fait de matchs à Bordeaux les années précédentes. De ne pas jouer, c'était assez frustrant ! Il fallait trouver une solution. C'est pour à§a qu'on a énormément joué avec le président de Kiev, mon agent (ndlr : Jean-Christophe Cano), ma famille, mes amis”¦ Saint-Etienne, c'était la bonne solution.
Connaissez-vous des joueurs de cette équipe de Saint-Etienne ?
Bien sûr ! Je connais bien Paul Baysse avec qui j'étais au centre de formation de Bordeaux. J'ai aussi côtoyé Renaud Cohade un peu. Mais on m'a dit qu'il n'y avait que des gens bien ici ! A moi de faire le premier pas et aller vers eux pour m'intégrer.
« Ne pas croiser Bordeaux ? Ce n'est pas plus mal ! »
Depuis deux ans, on vante la qualité de vie de ce vestiaire stéphanois. à‡a a compté dans votre choix ?
Bien sûr ! Je suis quelqu'un de simple, avec un bon comportement. Pour se fondre dans un vestiaire comme celui de Saint-Etienne, c'est parfait ! Ils sont dans le haut du tableau, ils ont de superbes infrastructures. On sent que c'est un club très familial.
Quelles ambitions avez-vous sur la fin de saison ?
On en parlera avec le coach. Une place européenne serait quelque chose de bien pour le club. Maintenant il y a quatre-cinq-six clubs qui sont également dessus. Du jour au lendemain, on peut àªtre troisième comme se retrouver sixième. On fera tout pour aller chercher l'Europe.
Pas trop déà§u de ne pas croiser la route de Bordeaux ?
Ce n'est pas plus mal ! Cela aurait vraiment été un match particulier vu que j'ai fait toute ma carrière à Bordeaux. C'est très bien comme à§a”¦
A Saint-Etienne, vous ne serez pas spécialement en terrain conquis. Il y a Jonathan Brison qui est là ”¦
Bien sûr ! La concurrence amène de bonnes choses. Elle oblige à se dépasser aux entraà®nements, à àªtre bon quand on fait appel à vous… C'est important d'avoir de la concurrence.
Propos recueillis par Alexandre CORBOZ, à L'Etrat.
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