FC Nantes : Kombouaré a remis un boudeur dans le droit chemin

11 matches, 3 buts, 2 passes décisives : les débuts de Mostafa Mohamed en L1 avec le FC Nantes sont plutôt mitigés. Mais l'Egyptien a montré de bonnes choses ces derniers temps et il a été récompensé par un but le week-end dernier face à Brest (4-1), mettant fin à une disette de cinq matches. Interrogé sur son attaquant ce vendredi en conférence de presse, Antoine Kombouaré a salué son tempérament. « Quand il est arrivé, on savait que c’était un garçon qui avait du tempérament, du caractère. Et c’est bien ! Je préfère mille fois avoir ce genre de joueurs à gérer, que de mettre des coups de pied au cul à des joueurs qui ne veulent pas courir ou avancer. Avoir des garçons comme Mostafa, c’est toujours bien. Il faut juste gérer, il faut qu’il sache qu’il y a un collectif. Il y a des discussions avec lui, mais aussi avec le groupe. Il faut que l’on apprenne à le connaître : on parle d’intégrer un garçon qui arrive avec une autre culture, une autre façon de jouer, de se comporter. Ça fait partie du travail que l’on doit mettre en place, mais c’est le collectif qui prime avant tout. »

« Tout le monde l’a vu, il n’était pas content de ne pas avoir frappé le penalty contre Brest »

Et au Kanak d'ajouter... « Quand je dis qu’il doit courir plus, c’est quand il fait la gueule, quand il boude. Tout le monde l’a vu, il n’était pas content de ne pas avoir frappé le penalty contre Brest. Donc entre la fin de la première mi-temps et le début de la deuxième, j’ai eu l’impression que ça a duré une éternité. Il marchait, parce qu’il boudait. Mais quand il est bien, là il court. Le match à Rennes, il a été exceptionnel au niveau de l’état d’esprit. Là, il ne boudait pas.»

(Avec Ouest-France)

Pour résumer

En conférence de presse, ce vendredi, le coach du FC Nantes s'est exprimé sur son attaquant égyptien Mostafa Mohamed... "Avoir des garçons comme Mostafa, c’est toujours bien. Il faut juste gérer, il faut qu’il sache qu’il y a un collectif", a-t-il notamment confié.

Rédacteur
Laurent HESS