Affaire de la sextape : une discussion troublante de Benzema au sujet de Valbuena dévoilée
L'affaire de la sextape rebondit.
La radio Europe 1 a dévoilé ce matin le contenu d'une conversation téléphonique entre Karim Benzema et l'une de ses connaissances, liées aux maîtres chanteurs ayant réclamé 150 000 euros à Mathieu Valbuena pour ne pas diffuser la fameuse vidéo le mettant en scène. Ces nouvelles révélations prêtent à l'attaquant du Real Madrid un rôle d'intermédiaire pour le moins intrigant.
"Si tu veux que la vidéo soit détruite, mon ami, il vient te voir à Lyon"
Cette conversation aurait eu lieu le 6 octobre dernier, alors que Benzema et Valbuena étaient en sélection. "Je pense qu’il ne nous prend pas au sérieux", aurait d'abord lancé Benzema, en parlant du meneur de jeu, à son interlocuteur. Le numéro 10 des Bleus poursuit : "Je lui ai dit : 'Moi, je vais t’arranger la sauce. Il faut que tu ailles voir le mec. Il va venir. Il va te parler. Mais je te donne ma parole qu'il n'y a pas d’autre copie.' (...) Je lui ait dit aussi : 'Si tu veux que la vidéo soit détruite, mon ami, il vient te voir à Lyon, tu vois directement avec lui.' »
"La vidéo, je l’ai vue il y a une semaine"
Benzema précise, au cours de cet échange, que Valbuena, "en panique", lui a demandé s'il avait lui-même vu la sextape. L'ancien Lyonnais prétend que oui : « Il me dit : 'Mais dans la vidéo, tu vois mes tatouages ?' Je lui ai répondu : 'Tu vois tout. (...) La vidéo, je l’ai vue il y a une semaine, avant de venir.' » Le joueur de 27 ans aurait ensuite conseillé à Valbuena de régler la chose directement avec ce proche : "Moi, mon but, il s’arrête là. Maintenant, mon ami, il prend la relève, c’est lui qui connaît la personne qui a ta vidéo, moi, je la connais pas. Maintenant, tu veux régler tes histoires, donne ton numéro, je lui donne et tu vois avec lui."
Benzema connaissait-il les exigences des maîtres-chanteurs ?
Pour la défense de Benzema, celui-ci semble ignorer les revendications des maîtres-chanteurs : ""Nous, de toute façon, on est là pour l’arranger. S’il veut pas, bah laisse, il va se démerder avec ces piranhas. Après, peut-être qu’ils vont lui demander, je sais pas, deux places de foot ou je sais pas quoi."