OL : les 3 preuves que les Gones sont encore malades

Il n'y a pas grand-chose d'autre à retenir...

Aucun risque dans le jeu

Moins une équipe est en confiance, moins elle tente de choses sur un terrain. Ce soir, les hommes d'Hubert Fournier avaient les jambes qui tremblaient : jamais ils n'ont osé faire cette passe vers l'avant qui, peut-être, leur aurait permis d'obtenir une occasion autrement que sur coup de pied arrêté. Le jeu des Gones, s'il est possible de parler de jeu, s'est résumé à des passes de quelques mètres latérales ou en retrait.

Trop de déchet technique

On pourrait évoquer ce ballon passé sous le pied de Corentin Tolisso près de la ligne de touche à l'heure de jeu mais il serait injuste de s'acharner sur le milieu de terrain rhodanien, guère à la fête en ce moment. Car ses coéquipiers n'ont pas fait mieux, multipliant les contrôles approximatifs, les frappes dévissées (n'est-ce-pas Claudio Beauvue ?) ou les passes mal ajustées. D'un niveau technique abyssal, cet OL.

Une défense pas franchement sereine

Largement remaniée, avec l'intégration de Bakary Koné dans l'axe et le retour d'Henri Bédimo sur le flanc gauche, la défense des Gones n'a pas affiché une grande sérénité. Les sueurs froides des dernières minutes sont venues rappeler que l'OL venait d'encaisser neuf buts en trois rencontres. Le clean sheet est un premier pas vers la guérison, mais face à la faible attaque nantaise, il n'y a pas de quoi fanfaronner.

Pour résumer

Auteur d'un nul à Nantes (0-0), l'OL a mis fin à sa série de défaites. Il n'y a pas grand-chose d'autre à retenir...

Rédacteur
julien.demets