OL : les 3 vertus qui auraient dû faire gagner les Gones contre Bordeaux (3-3)

À dix, les hommes de Bruno Genesio ont en effet réalisé un match plein dans plusieurs domaines.

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Une attaque pleine de talent

En inscrivant quatre buts face à Strasbourg lors de la première journée, l'OL a gagné une confiance offensive sur laquelle ses joueurs continuent de surfer. Il faut voir avec quelle audace Nabil Fekir a tenté sa chance depuis la ligne médiane sur l'ouverture du score. De même, les hommes de Bruno Genesio ont continué à se procurer des occasions à dix contre onze et même corsé l'addition. Une volonté offensive que concrétise les talents individuels, à l'image de Bertrand Traoré sur le troisième but.

Une équipe solidaire à dix

L'après-midi s'annonçait tranquille pour l'OL après le deuxième but inscrit par Kenny Tete. C'était sans compter le geste inconsidéré de Sergi Darder, qui a contraint la formation rhodanienne à évoluer presque une heure en infériorité numérique. Même un joueur comme Memphis Depay, pas franchement réputé pour son travail défensif, a fait les efforts nécessaires pour combler les espaces durant le premier quart d'heure du second acte, nettement dominé par les Girondins. Les Gones savent aller au charbon.

Un collectif battu par une individualité

On ne peut même pas dire que Bordeaux ait arraché ce résultat nul de façon "rationnelle", en s'appuyant sur sa supériorité numérique. S'ils ont logiquement dominé la seconde période, les hommes de Jocelyn Gourvennec s'en sont surtout remis au talent de Malcom. L'attaquant brésilien n'a cessé de donner de l'air au jeu de son équipe en servant Youssouf Sabaly sur le flanc droit, avant d'inscrire un but de classe mondiale dans les arrêts de jeu. Une prestation en forme de cache-misère pour le FCGB

Sylvain Opair