OM : les 4 échecs collectifs et individuels masqués par Payet contre Dijon

Comment expliquer ce coup d'arrêt ?

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Une équipe fatiguée

Les entraîneurs de club détestent les trêves internationales. Elles fatiguent les joueurs, et même ceux qui n'ont pas joué en sélection paraissent accuser le coup. Voilà qui explique peut-être pourquoi la formation olympienne a paru si empruntée en attaque durant 90 minutes. Manque de mouvement, d'appels, de dynamisme... La torpeur s'était emparée de nombreux joueurs. À l'image d'Hiroki Sakai, si disponible d'habitude mais cette fois bien trop discret.

Maxime Lopez cherche son second souffle

Quoi qu'il arrive, le milieu relayeur de l'OM fera partie, à l'heure de dresser le bilan de la saison, des révélations de Ligue 1. Mais le temps de jeu élevé que lui accorde son entraîneur Rudi Garcia depuis l'automne ou sa soudaine médiatisation commencent à se retourner contre le joueur de 19 ans. Moins inspiré dans ses choix, "gêné" d'une certaine façon par l'influence de Morgan Sanson, Lopez apporte moins à l'heure actuelle qu'André Zambo-Anguissa.

Les couloirs mal utilisés

Florian Thauvin, Dimitri Payet, Morgan Sanson, Maxime Lopez... On ne peut pas dire que la composition d'équipe marseillaise ne regorgeait pas de talent offensif. Le problème, c'est que les quatre hommes ont eu tendance à se marcher sur les pied. Les deux premiers, positionnés sur les ailes, n'aiment en effet rien tant que repiquer dans l'axe. Les latéraux auraient dû en profiter pour dévaler les couloirs mais Sakai, pas plus qu'Henri Bedimo, n'en ont profité.

Gomis n'était pas prêt

Pendant deux mois, l'OM a joué sans véritable avant-centre. Sans vouloir être méchant avec Bafetimbi Gomis, c'était encore le cas cet après-midi. De retour comme titulaire, le joueur de 31 ans n'a manifestement pas retrouvé ses sensations pour l'instant. Invisible, l'attaquant phocéen a fait son plus gros effort du match en première période pour... venir réclamer un carton à l'arbitre ! Rudi Garcia l'a pourtant laissé sur la pelouse jusqu'au coup de sifflet final.

Sylvain Opair