FC Nantes – DFCO (3-1) : les 4 réponses fortes des Canaris

Avec une ligne d’attaque efficace emmenée par des réalisations de Yacine Bammou, Emiliano Sala et Felipe Pardo, le FC Nantes a dominé Dijon (3-1) ce vendredi soir. Un match de caractère.

Bammou a rendu la pareille à Conceiçao

A la veille de la rencontre, Sergio Conceiçao avait été clair : « Je vais faire une chose que je n'ai jamais faite dans ma carrière : Yacine jouera demain. Mon message est qu'un sifflet pour Yacine, c'est un sifflet pour toute l'équipe », avait notamment lancé le Portugais pour défendre la tête de turc préférée des supporters. La réponse ? Conceiçao l’a eu au bout de 3 minutes quand Bammou, muet à la Beaujoire depuis le 17 octobre 2015, a fait parler la poudre.

Pardo, la réponse à son non match messin

Remplacé à la mi-temps à Metz, le Colombien - rentré en jeu à la place de Yacine Bammou – a compris le message. Beaucoup plus en vue qu’en Lorraine, le joueur prêté par l’Olympiakos a d’abord manqué une occasion nette (70^e) avant d’inscrire son premier but en Ligue 1 neuf minutes plus tard. Un petit bijou technique entre le dribble sur Reynet et la frappe placée en pleine lucarne pour prévenir le retour des défenseurs.

Dubois répond à son erreur

Coupable sur l’égalisation dijonnaise où il pousse le ballon dans son propre but, Léo Dubois a eu une belle réaction d’orgueil. Le latéral droit s’est davantage projeté vers l’avant à l’entame de la deuxième période jusqu’à obtenir un penalty logique pour une faute de Florent Balmont. Penalty transformé par Emiliano Sala. Il avait fait basculer une première fois le match. Il l’a rebasculé dans l’autre sens.

Sergio Conceiçao, encore des choix forts

Dans la saga « Sergio Conceiçao fait des choix forts », ce match est à nouveau un cas d’école. La pépite Amine Harit sur le banc et qui n’est même pas rentré en jeu, Wilfried Moimbé et Mariusz Stepinski en tribune…Quand on sait que le Polonais, certes en difficulté à Metz, avait été l’un des tous meilleurs face à l’OM, c’était quand même sacrément gonflé ! Mais quand on voit la belle rentrée de Préjuce Nakoulma, on peut comprendre ce choix.

Arnaud Carond