OM : les 5 enseignements de la victoire à Dijon (2-1)

Mené à la pause, l’OM a réussi à renverser la vapeur grâce à un état d’esprit irréprochable (2-1). Mario Balotelli a marqué son deuxième but en trois matches. Focus. 

Rudi Garcia avait décidé d’aligner Mario Balotelli aux côtés de Florian Thauvin en pointe. Cette option n’a pas du tout fonctionné, les deux joueurs ne s’échangeant le ballon qu’à une seule reprise en première période ! Il a ainsi fallu attendre la sortie de Bouna Sarr, qui n’a pas convaincu en ailier droit, pour voir Balotelli et Thauvin mieux se trouver.

Valère Germain, une entrée encore prometteuse

Laissé sur le banc de touche, Valère Germain a été incorporé en seconde période. Et, comme face aux Girondins de Bordeaux, l’ancien Monégasque a amené du poids offensif, Balotelli égalisant quelques secondes après son entrée en jeu sur un corner dévié par Thauvin. Par ses courses et son énergie au pressing, Germain a encore marqué de précieux points.

Steve Mandanda, ce n’est toujours pas ça

Soutien de Rudi Garcia en ces temps difficiles, Steve Mandanda était le premier Marseillais à taper du poing sur la table après la défaite enregistrée à Reims (1-2). Le portier phocéen est pourtant le premier coupable sur l’ouverture du score du Dijon FCO en repoussant timidement une frappe pas vraiment inoubliable de Fouad Chafik. Jordan Marié n’a alors eu plus qu’à pousser le cuir sous son ventre (18e).

Un vrai danger sur coups de pied arrêtés

Dans le jeu courant, l’OM a souvent eu du mal depuis le début de la saison. Trop inconstants, les hommes de Rudi Garcia donnent l’impression récurrente de ne pas avoir de plan B. Une nouvelle arme a été travaillée en cas de panne : les coups de pied arrêtés. Comme face aux Girondins de Bordeaux, c’est en effet encore dans ce secteur que l’OM a égalisé à Dijon, Thauvin déposant le ballon vers Balotelli. Le DFCO a d’ailleurs très souvent été en difficulté face à la précision chirurgicale du champion du monde.

Un caractère collectif commence enfin à s’affirmer

Un joueur marseillais peut incarner la victoire de ce soir : Lucas Ocampos. L’Argentin, à qui ne rien ne semblait sourire pendant 75 minutes, n’a jamais abdiqué sur son aile gauche et c’est lui qui est venu réaliser une action de classe internationale pour offrir ce précieux succès au club phocéen. Un vrai symbole qui résume le nouvel élan de l’OM, mené au score et qui n’a jamais cessé de se porter vers l’avant. À souligner.

JP

Pour résumer

Mené à la pause, l’OM a renversé la vapeur grâce à un état d’esprit irréprochable (2-1). Mario Balotelli a marqué son deuxième but en trois matches. Focus. 

Rédacteur
julien.perez