Directeur du centre de formation du RC Lens depuis janvier 2020, Éric Assadourian a été remercié.
Le RC Lens vit une véritable transformation de fond en comble. Tandis que Pierre Sage, fraîchement nommé entraîneur principal jusqu’en 2028, incarne le renouveau du projet professionnel, les fondations du club sont elles aussi en plein remaniement. Et dans cette refonte globale, la formation n’est pas épargnée. La saison passée a laissé des cicatrices. Les descentes conjuguées de l’équipe réserve et des U19 en Régional 1 ont accéléré les décisions au sommet du club.
Un besoin de refonte au sein de la formation
Un signal d’alarme fort, qui a poussé les nouveaux dirigeants à faire le choix d’un changement de cap radical. Le premier mouvement fort : la fin de mission d’Éric Assadourian, directeur du centre de formation depuis 2020. Comme l’indique L’Équipe, Assadourian a été reçu jeudi à la Gaillette. Il s’est vu signifier la volonté du club de mettre fin à leur collaboration. Une discussion contractuelle est désormais en cours.
Officiellement, ni ses compétences ni son engagement ne sont mis en cause. Mais officieusement, on évoque un besoin de rupture, de transformation rapide, d’un électrochoc. Le RC Lens veut repenser sa formation à la racine, avec l’ambition de dynamiser un secteur devenu vital dans un contexte de baisse des revenus télévisuels.
Olivier Bijotat également sur le départ
Ce vent de changement n’épargne personne. Olivier Bijotat a lui aussi quitté le navire. Responsable de la post-formation et des U17, il a remis sa démission au nouveau directeur général, Benjamin Parrot. Figure respectée du milieu, il serait en partance pour un club d’envergure — selon plusieurs sources, l’Olympique de Marseille pourrait l’accueillir sous peu.
D’autres départs ne sont pas encore envisagés, mais le signal est clair : Lens ne veut plus subir, il veut bâtir. Bâtir une formation à son image, en phase avec ses ambitions sportives et économiques. Pour l’instant, aucun nom n’a filtré concernant le futur responsable du centre de formation. Mais une chose est sûre : l’heure est à la réinvention.