ASSE : les paris gagnés et perdus de Galtier contre Montpellier (3-1)

Avec quelques belles réussites à la clef.

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Aligner son équipe en 3-4-3 : gagné

Les expérimentations tactiques de l'entraîneur stéphanois avaient rarement porté leurs fruits par le passé. Cette fois, le bilan est plus encourageant. Le jeu des Verts est en effet beaucoup passé par les côtés. La présence de deux joueurs dans chaque couloir y est pour beaucoup. Pour autant, la défense n'a pas semblé plus exposée qu'avec une ligne de quatre.

Donner sa chance à Karamoko : perdu

On n'accablera pas le défenseur de 21 ans, dont la dernière apparition en Ligue 1 remontait au mois de mars 2015. Mais son intervention ratée sur le centre à l'origine de l'ouverture du score entache forcément sa prestation. Remplacé par Kevin Théophile-Catherine à l'heure de jeu, Karamoko a du potentiel mais n'a pas marqué de points aujourd'hui.

Relancer Kevin Malcuit : gagné

Peu utilisé, le latéral droit réalise pourtant des prestations séduisantes lorsque son coach fait appel à lui. Ce fut encore le cas face à la formation héraultaise. À l'origine de l'occasion de Kevin Monnet-Paquet à la 16e minute, puis de l'égalisation stéphanoise en tout début de seconde période, l'ancien Niortais a donné du pep's à l'attaque côté droit.

Titulariser Dylan Saint-Louis : gagné

Annoncé partant, l'ailier de 21 ans ne pensait sans doute pas connaître de nouvelle titularisation sous le maillot stéphanois cette saison. Encore moins à un poste de latéral / milieu gauche. Malgré un certain déchet, DSL a pesé sur la défense héraultaise en se créant une première occasion après 30 secondes, puis en donnant l'avantage à son équipe.

Opter pour Roux en pointe : perdu

Comme toujours, l'ancien Brestois s'est dépensé sans compter sur le front de l'attaque. Mais sans retrouver l'efficacité de sa fin de saison dernière. Roux ne s'est au finale même pas procuré d'occasion. On notera tout de même sa belle remise sur le second but de l'ASSE. Mais l'entrée décisive de Robert Beric renforce l'impression que Roux, lui, ne l'est pas assez.

Sylvain Opair