ASSE : une erreur déjà irréparable des dirigeants avec Sablé et Gasset ?

Malgré la sérénité affichée par les dirigeants de l'ASSE, il semble bien que le statut de Julien Sablé pose problème. Le nouvel entraîneur des Verts ne possède pas les diplômes adéquats, ce qui devrait valoir à son club de récurrentes amendes (25 000 euros par match à partir du 14 décembre).

Gasset devait-il être numéro un ?

Mais plus encore que la question financière, c'est la promotion si précoce d'un technicien inexpérimenté qui interroge. Invité de la chaîne TL7, l'ancien latéral stéphanois Fousseni Diawara, cité par Poteaux-Carrés, se demande même si les dirigeants n'ont pas fait les choses à l'envers.

"Quand ils ont nommé Julien Sablé, les dirigeants stéphanois ne pensaient pas faire venir Gasset. Ça aurait été bien que Gasset vienne en numéro un et que Ju soit son adjoint. Il aurait pu apprendre aux côtés d’un grand entraîneur pour devenir le futur numéro un. Les dirigeants ont été très vite en nommant Julien numéro un. Ils auraient pu enlever un peu de pression autour du club, prendre le temps d’analyser avant de le nommer. Je ne remets pas en cause Julien, je connais bien le garçon. Mais je pense qu’ils auraient dû prendre un peu plus de temps avec lui, le mettre en intérim et ensuite mettre Gasset numéro un avec Julien derrière."

Gasset, une autorité plus affirmée que Sablé

Une analyse partagée point par point par le quotidien Ouest-France avant le déplacement du FC Nantes sur la pelouse de Geoffroy-Guichard.

"Ce n'est pas tant en faisant appel à Julien Sablé que Sainté s'est sans doute trompé ; plutôt en balayant l'idée d'intérim' et en nommant 'entraîneur principal' un technicien de 38 ans vierge à ce niveau et sans diplôme requis. La signature du très expérimenté Jean-Louis Gasset dans la foulée, 'pour étoffer le staff', renforce le sentiment d'un duo mal ordonné. Gasset en n°1, avec Sablé en adjoint, aurait renvoyé à tout le monde - notamment aux joueurs - une vraie autorité."

Sylvain Opair