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Une équipe parisienne qui a montré deux visages.
Les points positifs :
Une entame de match parfaite, avec un quadrillage impeccable et une envie bien supérieure à celle des Anglais. Celle-ci, qui incarnait bien la philosophie de Laurent Blanc, n'aura duré que cinq minutes en première période.
Quel but d'Ezequiel Lavezzi ! Critiqué pour son manque de réalisme en début de saison, l'Argentin est devenu une machine à àªtre décisive. Sa reprise du gauche n'a rien envier à personne. Sa grinta et sa pointe de vitesse non plus. Il fut le Parisien le plus régulier et incisif.
Neuvième but sur coup de pied arràªté du PSG cette saison en C1. Une véritable arme de guerre qui en plus fait craquer les Anglais (2-1, 60e).
Le discours de Laurent Blanc a porté ses fruits. Apathiques en première période, les Parisiens sont revenus transcendés par la suite. Matuidi, Verratti, Ibrahimovic et Silva en première ligne.
L'entrée de Lucas Moura en seconde période a redonné du peps à l'attaquant parisienne, qui a fait craqueler la défense de Chelsea à plusieurs reprises. Et que dire du but sublime de Javier Pastore, encore décisif dans un grand match !
Les points négatifs :
Les sorties de balle parisiennes ont été pénibles devant le rideau haut tissé par la bande de José Mourinho. Marco Verratti, bien moins facile que d'habitude, est ici à pointer du doigt avant un réveil par la suite.
Le PSG est tombé dans LE piège. Vite devant au score, les Parisiens ont voulu gérer pour laisser le jeu à Chelsea, ce qu'il ne sait pas faire, mais a reculé avant de logiquement céder. Ce refus de jeu n'a duré qu'un temps.
Si impressionnants dans l'impact physique en Ligue 1, les Parisiens ont semblé endormis et ont perdu toute confiance après l'égalisation. Une absence de réaction pendant une bonne demi-heure qui aurait pu faire plus mal.
En phase défensive, Zlatan Ibrahimovic se décalait souvent sur le côté droit pour boucher le plus possible les transmissions vers Eden Hazard. Une stratégie qui partait d'une bonne intention mais qui lui a finalement conféré un positionnement global plus bas et donc moins offensif en première période. Il a bien réagi jusqu'à sa blessure. Un claquage qui pourrait le priver du retour à Londres ?
Conclusion : Le PSG a montré deux visages mais son état d'esprit conquérant et son talent individuel ont finalement su marcher sur la tactique de José Mourinho. Seul souci, Zlatan pourrait àªtre absent à Stamford Bridge.
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