Une grande maà®trise pendant 45 minutes
La première mi-temps des hommes de Willy Sagnol fut tout simplement l’une de leurs meilleures cette saison. Excellents dans la récupération du ballon et dans son utilisation, Jaroslav Plasil et sa bande ne laissaient pas respirer leurs adversaires. Et c’est avec beaucoup, beaucoup de réussite que les Canaris, auteurs d’une seule offensive construite, ont regagné les vestiaires sur le score de 1-1.
Le deuxième but a coupé les jambes bordelaises
La seconde période fut l’exact négatif de la première. Cette fois, les Bordelais ont récupéré le ballon très bas, aux abords de leur surface, et éprouvé beaucoup de peine à relancer aussi proprement qu’avant le repos. Surprise par le nouveau visage des Canaris, peut-àªtre plus fatiguée que son adversaire, la formation girondine a aussi et surtout semblé découragée par le deuxième but chanceux du FCN.
Un réalisme en berne
Le score final est donc heureux pour les Canaris, mais les attaquants Marine et Blanc ne peuvent s’en prendre qu’à eux : Touré rate une grosse occasion dès la 7e minute. Et que dire de ces tàªtes de Lamine Sané et Diego Rolan sauvées coup sur coup sur leur ligne par Oswaldo Vizcarrondo et Alejandro Bedoya ? Maladroit ou en manque de réussite, Bordeaux aurait pu creuser l’écart dès le premier acte, ou au moins arracher un point.
Le cauchemar d’Azbe Jug
La blessure de l’indispensable Cédric Carrasso est un bien mauvais coup pour Bordeaux. S’il n’est pas seul responsable sur l’ouverture du score nantaise (Maurice-Belay et Contento laissent Bedoya libre dans le couloir droit sur une action pourtant statique), le portier slovène rate son intervention, comme il ratera sa sortie aérienne en fin de première période. Et quand la malchance s’en màªle sur le second but nantais…
Rolan et Maurice-Belay, un accrochage qui fait tache
Certes, cela ne concerne pas directement la prestation du FCGB, mais comment ne pas évoquer cette altercation ayant opposé Nicolas Maurice-Belay, qui venait d’àªtre remplacé, à Diego Rolan, pas encore entré en jeu, à la 70e minute ? Les deux hommes ont failli en venir aux mains sur le banc ! Une scène jamais-vue qui laisse craindre certaines tensions au sein du vestiaire…
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